Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Comme beaucoup de pacifistes en 1914, Werth s'engagea pour faire « la guerre à la guerre », et passa quinze mois dans les tranchées. Clavel soldat, publié en 1919, fit scandale : ce récit du front n'allait-il pas contre triomphalisme et patriotisme d'Epinal ? Pourtant, l'horreur, la guerre à « l'état pur », le soldat Clavel ne l'avait pas encore débusquée. Ce n'est qu'après avoir été blessé et rapatrié vers l'arrière, avec le recul, que Clavel perd espoir en l'intelligence et l'humanité de l'homme dans la guerre ; dans la GUERRE, l'homme s'efface, seul reste le soldat. Paru également en 1919, Clavel chez les majors transmet cette vérité en chapitres courts, où un désespoir violent explose en rage, en dégoût, en mépris. « Clavel comprend que la guerre ne l'avait pas rendu intact à la vie. Toute croyance se trouve chez lui comme abolie par la constatation de l'acceptation universelle du conflit qui se poursuit. La vraie sortie de guerre, décidément, reste et restera hors de portée. Et peut-être est-ce là que réside la vraie leçon de ce livre tellement affranchi. », Stéphane Audoin-Rouzeau
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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