"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au début du IIe siècle, Marcion de Sinope, dit du Pont, dit également l'hérétique, crée sa propre Église, rivale de l'Église chrétienne officielle, dénommée la Grande Église, bien qu'elle soit devenue rapidement plus petite. Influencé et stimulé par les courants gnostiques et dualistes, Marcion rejette l'Ancien Testament et toutes les références hébraïques dans les écrits chrétiens, les Évangiles canoniques, entre autres. Combattu par les pères de l'Église, le marcionisme disparaît en Occident dans le courant du quatrième siècle et subsiste dans des proportions de plus en plus restreintes en Orient jusqu'au XIesiècle. Les croisades vont redécouvrir Marcion et probablement le réimporter en Occident, sous des formes diverses et variées. Ce retour va se conjuguer avec la généralisation d'une violente judéophobie. Son influence va perdurer jusqu'au XXe siècle et ceci malgré l'absence totale d'écrits, hormis les citations de ses détracteurs, Tertullien en tête. Cette absence va stimuler l'imagination de nombreux théoriciens et ouvrir la voie à de multiples thèses, souvent empreintes de judéophobie et d'antichristianisme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !