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Charles Perier, libraire parisien au seizième siècle

Couverture du livre « Charles Perier, libraire parisien au seizième siècle » de Philippe Deblaise aux éditions Slatkine
  • Date de parution :
  • Editeur : Slatkine
  • EAN : 9782051021340
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Naples 1550, le premier livre consacré à l'art équestre vient de sortir des presses napolitaines de Paulo Suganappo, son auteur s'appelle Federico Grisone. Treize ans après, le libraire et imprimeur parisien Charles Perier en offre une traduction en français qui, bien qu'imparfaite, reste encore... Voir plus

Naples 1550, le premier livre consacré à l'art équestre vient de sortir des presses napolitaines de Paulo Suganappo, son auteur s'appelle Federico Grisone. Treize ans après, le libraire et imprimeur parisien Charles Perier en offre une traduction en français qui, bien qu'imparfaite, reste encore à l'heure actuelle la seule en vigueur dans notre langue. Libraire passionné par le XVIe siècle et l'histoire des ouvrages consacrés à l'équitation, Philippe Deblaise s'est depuis longtemps pris de passion pour Charles Perier, premier libraire européen à s'être fait une spécialité dans ce domaine. Il l'a mis en scène dans son roman Le manuscrit de Pignatelli paru aux Éditions du Rocher en 2009 et nous livre ici l'ensemble de ses notes biographiques ainsi qu'une bibliographie des textes imprimés par et pour Charles Perier. Cet ouvrage est l'occasion de découvrir cet artisan pétri d'humanisme et réel passeur de savoir. C'est aussi une façon de réaliser les difficultés rencontrées quotidiennement à l'exercice d'un métier apparemment anodin: celui de libraire certes, mais libraire huguenot fortement engagé, et ce pendant les trois premières guerres de religion... Pour avoir sorti de l'ombre et fait traduire en français les premiers textes de l'histoire de l'équitation, Charles Perier mérite largement le titre d'humaniste. Il en est aussi l'un des derniers représentants, puisqu'à l'image du mouvement qui l'a porté il s'éteindra en août 1572, lors de la Saint Barthelemy.

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