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Sont célèbres les vers d'Agrippa d'Aubigné dans les Tragiques montrant un Charles IX hystérique, nouveau Néron, s'acharnant sur les huguenots pourchassés pendant la nuit de la Saint- Barthélemy. Aujourd'hui, les historiens ont abandonné cette légende noire. Cependant, la question de la responsabilité du Roi dans la tragédie du 24 août reste posée. Il était seul détenteur de la puissance souveraine ; cette entreprise de mise à mort des protestants ne put se faire à son insu. D'ailleurs, il l'assuma le lendemain.
Charles IX était pourtant convaincu que la paix du royaume ne pourrait être acquise par la force ; il avait privilégié une politique de pacification et de concorde. Lorsqu'il mit fin à la troisième guerre civile par l'édit de Saint-Germain-en-Laye, le 10 août 1570, son ambition et son espoir étaient de rendre pérenne la paix du royaume. Elle s'abîma dans la tragédie des Matines parisiennes. Ce roi de concorde fut-il responsable du massacre ?
J.-Fr. Labourdette donne la parole à Charles IX lui-même, grâce à sa correspondance avec les généraux des armées et les gouverneurs des provinces, conservée en original au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France.
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