80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans ce recueil de nouvelles, tantôt grotesques, tantôt tragiques, le lecteur croisera des exilés, des laissés pour compte, des ratés, des paumés, des perdus, des êtres qui se perdent pour de bon, se quittent; il entendra des noms qui ne signifient plus rien, des voix qui disparaissent, déchiffrera des grimaces qui remplacent les cris, des ruminations, des nudités, des nuits, des absences et le passé, enfin, qui se régurgite. Le rire n'est jamais loin, tout près des pleurs, la violence tout contre la beauté, encore faut-il aller voir de plus près pour en avoir le coeur net.
« Ils étaient là, dans la nuit méditerranéenne, les étoiles au-dessus d'eux toutes tremblantes, et la rumeur au loin des grenouilles qui participait à la vibration de l'air. Des odeurs de sable et d'étang imprégnaient le sol. Jusqu'à perte de vue, les vignes étaient alignées, comme une armée prête à charger un ennemi qu'elle ne voit pas encore. Ils étaient là. Dans la nuit méditerranéenne. Perdus, quelque part dans cette nuit. À l'ombre des ruines. Parmi les vieilles pierres et les vieilles voûtes d'une abbaye désertée. Par une brèche dans le mur, ils observaient la lumière se coucher dans le soir. Ils bavardaient, riaient parfois. Ils écoutaient. Surtout. Les grenouilles et le vent du Nord. »
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