Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
Venger son passé…
Ils ont tout, elle n’a rien et pourtant ils sont prêts à tout lui prendre… jusqu’à sa dignité.
D’un côté les Christensen, couple d’octogénaires norvégiens, anciens nazis actifs. De l’autre Sandra trentenaire, enceinte, sans attache socioprofessionnelle. Mais cela serait sans compter sur l’apparition de Juliản, républicain espagnol, rescapé du camp de Mauthausen qui s’est juré de faire payer sa souffrance aux nazis et qui va prendre la jeune femme sous son aile.
Clara SẢNCHEZ, à travers ce premier roman, nous raconte la vie d’une petite ville balnéaire espagnole qui abrite une confrérie nazie dont l’objectif est d’expérimenter le secret de la vie éternelle.
Original, percutant, efficace… votre nouvelle priorité : lire ce livre !
Comment Sandra, jeune femme enceinte un peu perdue, aurait-elle pu se douter de ce qui l’attendait sur cette plage tranquille dans les environs d’Alicante ? Comment aurait-elle pu prévoir que les deux rencontres qu’elle fait, alors que la saison touristique touche à sa fin et que la côte se vide peu à peu, allaient changer sa vie à jamais ?
Tout à fait par hasard, Sandra se lie d’amitié avec un couple d’octogénaires norvégiens et ses liens avec eux se resserrent rapidement. Elle en vient à faire partie de leur vie, mais elle fait alors une deuxième rencontre qui va bouleverser la première. Julián, un vieil homme arrivé tout droit d’Argentine, lui dévoile peu à peu l’horrible secret que cache le couple. Tout d’abord bien décidée à ne pas le croire, Sandra voit chaque jour de plus en plus d’indices qui l’obligent à se poser des questions... Et si Julián disait vrai, et qu’elle avait atterri au cœur d’un sombre milieu ? Et s’il était trop tard pour s’échapper ?
Dès les premières pages, le lecteur est entraîné dans l’univers sombre du nazisme ; tout le monde en a entendu parler, tout le monde pense que cela appartient au passé. Et pourtant, il arrive que le passé ressurgisse, de la manière la plus inattendue qui soit. Nous avons d’un côté l’innocence de la jeune Sandra, et de l’autre l’expérience du vieux Julián, qui a tant vécu, ou qui a plutôt survécu. L’auteur alterne les points de vue avec brio, faisant ressortir les contrastes entre les deux protagonistes, entre ce que l’un sait et que l’autre ignore, entre les apparences et la réalité.
La narration est une des grandes forces de ce roman : le lecteur peut, au fil des pages, reconstituer le puzzle grâce aux pièces disséminées dans les l’histoire. Certaines scènes sont racontées par Sandra, puis c’est Julián qui prend le relais (ou inversement), ce qui donne une lumière nouvelle aux évènements. Chaque détail a une explication et tout se met peu à peu en place. L’atmosphère devient de plus en plus lourde et de plus en plus électrique. À mesure que Sandra découvre la vérité la peur gagne le lecteur, qui se fait malgré lui plus attentif, guettant chaque indice, chaque piège potentiel. Nous voici à peine arrivés à la moitié de l’intrigue que l’environnement accueillant et tranquille du début du livre se fait hostile et menaçant. Nous en venons à douter de tout le monde, à nous interroger sur les motivations de chacun des personnages, tout comme Sandra, qui se retrouve projetée dans cette aventure sans qu’elle n’ait rien demandé à personne.
Les deux personnages principaux sont bien sûr Julián et Sandra qui, à tour de rôle, nous racontent les événements. L’avantage, c’est que nous avons ainsi deux points de vue bien différents : celui d’un vieil homme sachant parfaitement ce dont les autres personnages sont capables, et celui d’une jeune femme qui ignore tout du danger qui la guette et se laisse tromper par les apparences, comme la plupart des gens. C’est le fort contraste entre ces deux visions qui amène le lecteur à douter ; est-il vraiment possible que toutes ces personnes âgées, en apparence si serviables et aimables, soient les monstres que Julián décrit ? En toile de fond, Cara Sánchez nous fournit un certain nombre de détails historiques nécessaires à la compréhension de l’intrigue. L’information est très bien dosée et s’intègre parfaitement au déroulement de l’histoire.
À mon sens, Ce que cache ton nom est avant tout un thriller psychologique, mais aussi un roman d’apprentissage contenant une note de romance et incitant à la réflexion ; après les premiers chapitres, l’intrigue passe au second plan pour laisser la place aux personnages, à leurs sentiments et à leurs dilemmes. Faut-il dire la vérité à Sandra ? La protéger ? L’inciter à fuir ? Faut-il faire confiance à Julián et l’aider à mener à bien la mission qu’il s’est donnée ? On trouve de la haine, de l’affection, du respect, de la peur, et même de l’amour. Dans les premières pages, on pense que tout est calculé et qu’il s’agit d’un plan dont chaque détail a été mis au point pour satisfaire un besoin de vengeance qui nous paraît parfaitement compréhensible. Pourtant, de nombreuses surprises attendent non seulement le lecteur, mais aussi les différents personnages, trop sûrs d’eux pour prévoir ce qui les attend.
Ce que cache ton nom est un très bon thriller psychologique qui met en scène une intrigue inquiétante mise en valeur par de nombreuses rencontres auxquelles personne ne s’attend. Les changements de point de vue sont menés d’une main de maître, nous forçant peu à peu à nous défaire de l’innocence qui était nôtre au début du roman. Nous assistons à un combat contre le mal, un mal absolu, inimaginable, et qui pourtant se cache dans la vie quotidienne, sous des apparences tout à fait normales. On en vient à se demander... et si, comme Sandra, nous avions inconsciemment côtoyé de telles personnes ?
Je remercie Le Livre de poche pour l’organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j’ai reçu ce roman.
personnages sympathiques
Une plongée dans l univers déshumanisé de vieux nazis qui luttent pour tenter de continuer à vivre dans le monde parfait qu ils avaient rêvé de créer, alors qu ils sont traqués par ceux qui ont survécu aux massacres passés.
Merci aux éditions le livre de poche pour l’envoie de ce livre.
J’ai tout de suite été plongée dans cette histoire et son ambiance assez glauque et malsaine m’a donné des frissons. C’est vrai qu’il ne se passe finalement pas grand chose, il y a quelques rebondissements et quelques passages qui m’ont plutôt fait flipper, mais j’ai trouvé que ça restait assez doux et je m’attendais à bien pire. Néanmoins, j’ai quand même passé tout le bouquin à stresser, parce que Sandra se retrouve prise dans une toile d’araignée, côtoyant le mal à l’état pur, mal dont elle ne sait pas grand chose mais qui petit à petit va apparaître chez ce couple de vieux chez qui elle va habiter.
Le style est très prenant, tout au long du livre, on a le droit soit au point de vue de Sandra, soit celui de Julian, et cela donne beaucoup de rythme à l’histoire, d’autant plus que des fois on a la même scène mais raconté et vécu différemment ce qui est vraiment sympa. Je ne me suis pas du tout ennuyée en lisant, et j’avoue l’avoir lu très vite car je voulais savoir le fin mot de l’histoire.
Au niveau des personnages, j’ai adoré Julian, mais détesté Sandra, je trouvais qu’elle était une vraie tête à claque, elle prend toutes les mauvaises décisions, et il n’y a que vers la fin qu’elle évolue et que je me suis un peu attachée à elle. Les autres personnages m’ont tous fait froid dans le dos.
L’histoire repose sur l’idée de la vengeance, de l’incapacité de Julian à oublier (ce qui est compréhensible vu ce qu’il a vécu), sur ces petits vieux qui ont l’air bien gentils et qui en fait ont fait des choses atroces et n’ont aucun remord pour cela. Ça m’a vraiment touché, parce qu’ils donnent l’impression d’être capable de tout, ils sont manipulateurs et égoïstes, ils ne pensent qu’à leur propre désirs sans se soucier des autres. J’ai stressé pour Sandra et pour son bébé, de se retrouver dans un monde aussi impitoyable (surtout qu’elle est assez tête de linotte).
En bref, j’ai passé un moment assez déroutant avec ce livre, j’ai pas mal stressé, j’ai été touché par le dénouement – que j’ai trouvé un brin triste, et il a su me transporter.
Première phrase : une faute d’orthographe
Première page : je dois la relire, je n’ai pas bien compris. Défaut de traduction ? défaut d’écriture ? défaut de concentration de ma part ?
En tout cas, ça commence mal.
En poursuivant, ça s’arrange un peu, j’entre dans l’histoire.
Mais cette alternance du récit par Julian et par Sandra est assez pénible et n’apporte pas grand-chose à l’histoire, à part des répétitions.
L’histoire, d’ailleurs, n’est pas très plausible.
Si les motivations de Julian sont claires, celles de Sandra ne sont crédibles. Pas plus que son histoire d’amour avec « l’anguille ».
Et on ne sait pas, et eux non plus à priori, où toutes leurs démarches vont les mener, même à la fin du livre.
En résumé, c’est long, assez répétitif, l’histoire n’est pas assez aboutie.
500 000 exemplaires vendus en Espagne et en Italie, le prix Nadal…..ouais….. ça me laisse perplexe !
Un livre sans réelle surprise mais qui, à travers deux personnages à deux périodes charnières - l'entrée dans l'âge adulte et la fin de vie - , met l'accent sur l'importance des rencontres et des opportunités à saisir ou à fuir.Des choix déterminants et qui feront qu'une vie bascule dans le Bien ou le Mal !!!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement