"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Si un poète écrit sur une catastrophe à la veille d'un événement désastreux, ce n'est pas un hasard.
Si le récit d'une catastrophe débute immanquablement par la veille, ce n'est pas un hasard. Chronique tenue du 10 mars au 30 avril 2011, sur la superposition des images, la mémoire des villes, le hasard, la temporalité de la description et les noms propres qui surgissent, fantomatiques, lors d'une catastrophe.
L'auteur Japonaise vit à Paris, elle veut contacter par téléphone ses parents à Tokyo mais n'arrive pas à les joindre. En même temps aux informations télévisées, elle apprend la catastrophe qui frappe Fukushima dans le nord du Japon, provoquée par un tsunami et un tremblement de terre suivis de l'explosion de la centrale nucléaire.
Cette catastrophe naturelle et humaine va engendrer un bouleversement de toute une région japonaise dans divers domaines.
Sur le plan social, la disparition de nombreux japonais, le déplacement de la population entraîne des comportements inhabituels comme la mise en quarantaine des sinistrés contaminés par la radioactivité.
L'économie est perturbée par les emplois anéantis et la difficulté à acheminer les approvisionnements auprès de la population cantonnée.
Région riche en production de culture de saké les producteurs ne peuvent plus exporter leur marchandise.
Un mois après le séisme, l'auteur retourne à Tokyo auprès de sa famille et veut recueillir les témoignages de la population. Elle s'interroge sur les commentaires internationaux et leur vécu.
La censure adoptée par les dirigeants japonais a-t-elle prêché la clairvoyance sur le nombre de victimes ? Enregistrement de toutes les déclarations de disparus, les prisons fermées n'ont donné aucune chance de survie aux détenus.
La communication des événements a-t-elle été bien diffusée au monde ?
Depuis la seconde guerre mondiale, l'auteur nous rappelle les différents événements qui ont marqués l'histoire de son pays : Hiroshima, les années 1970, 1980, 1990.
Par son instabilité géographique (fréquents tremblements de terre, cyclones) le peuple se sent concerné et fataliste « Tout japonais sait qu'il vit la veille » est-ce un hasard ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !