Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Un livre de dimensions modestes mais pour le plus grand plaisir du lecteur gascon car il y trouvera une merveilleuse prose. Si, parfois, la poésie de Manciet laisse froid le lecteur en raison de son côté «hermétique», sa prose, au contraire, se laisse apprécier comme un bon vin «clairet» de Gascogne !
Le «parler noir» de la Grande-Lande, surprenant et renfermé, Manciet a su le hausser, sans difficulté aucune, au niveau d'une langue littéraire d'exception.
Casau perdut, ces courts souvenirs, flashs intemporels sont parmi les joyaux de la littérature gasconne du XXe siècle. Tout gascon qui sait sa langue, plus ou moins, devrait avoir lu ce petit chef-d'oeuvre. C'est aussi de cette façon que l'on ressent la nécessité de sauver un pays et une langue qui peuvent faire écrire de si belles pages...
Bernard Manciet, né à Sabres en 1923, s'est éteint à Mont-de-Marsan en 2005. Il a été un des écrivains marquants de la renaissance des lettres d'oc de la seconde moitié du XXe siècle.
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