80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis mai 68, flâner le long d'une manifestation a toujours été mon activité seconde, une fois passé un long moment dans la manifestation elle-même. C'est un temps intense de joie et de proximité à l'autre, qui ne m'a jamais quitté depuis. Remonter, descendre sans cesse la manifestation pour mieux l'appréhender, tel est l'exercice que j'ai répété des dizaines de fois dans mon existence. Ce flâneur est-il celui, à l'exemple du philosophe allemand Walter Benjamin marchant dans Paris, qui est tout à fois dans la foule et hors d'elle ? À vrai dire, je le perçois tout autrement. C'est dire plutôt, « Je suis l'enfant de la révolution », à l'exemple de Heine, ici à l'horizon de la révolution de 1830, et je vis ce moment comme le fait même de l'émancipation, la perpétuelle confusion entre le « je » et le « nous ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année