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Ces deux carnets inédits faisaient partie des archives personnelles de Gisèle Freund.
Uniques en leur genre, ils témoignent de sa volonté d'établir la cohérence de son oeuvre ainsi que de l'ampleur de sa démarche artistique. Ils s'inscrivent également dans la grande tradition des albums photographiques pionniers du XIXe siècle. L'un des carnets est sans doute la maquette inachevée d'un projet éditorial jamais réalisé qui, sous le titre L'Oeil frontière, réunit seize tirages en noir et blanc de portraits d'écrivains, d'une qualité exceptionnelle.
Pour les accompagner, en miroir, Gisèle Freund elle-même a sélectionné des extraits de leurs textes. L'autre carnet, composé de cent quinze photographies en couleurs découpées, choisies et annotées personnellement par Gisèle Freund, a été réalisé en 1986. Résumé idéal de l'ensemble de son oeuvre de 1938 à 1975, il comprend entre autres des portraits de Colette, James Joyce, Virginia Woolf, Jean Cocteau, Henri Michaux, ou encore Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
Publiés sous forme de fac-similés, en respectant leur caractère fragile et évolutif, parfois imprécis, ces deux documents constituent en soi une oeuvre d'art.
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