Carnet de recherche : projet jouir 2015-2020

• Date de parution : 01/04/2021
• Editeur : L'l Editions
• EAN : 9782960153330
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 239
• Collection : (-)
• Genre : Arts et spectacles
• Thème : Danses et autres spectacles
• Prix littéraire(s) : (-)

"Que signifie chercher en art ? Ou, plus modestement, que se passe-t-il dans cet espace protégé que constitue une recherche menée dans le cadre de L'L ? Loin de toute certitude, carnet de recherche / projet jouir propose quelques éléments de réponse, en relatant l'expérience vécue par deux... Voir plus

"Que signifie chercher en art ? Ou, plus modestement, que se passe-t-il dans cet espace protégé que constitue une recherche menée dans le cadre de L'L ? Loin de toute certitude, carnet de recherche / projet jouir propose quelques éléments de réponse, en relatant l'expérience vécue par deux artistes engagés dans un tel processus. En partageant sans pudeur les notes, échanges, retours d'expériences ainsi que les propositions plastiques et chorégraphiques d'une recherche autour du terme «jouir», menée sur plus de trois années, Michaël Allibert et Jérôme Grivel rejouent ici de manière quasi tautologique l'idée «d'obscène» (ce qui ne doit pas être vu ou montré, ce qui est hors de la scène) qu'ils ont traversée pendant ce travail." On trouve dans ces carnets le trajet d'une recherche à L'L par un chorégraphe et un plasticien. Ce trajet est à peine « retouché, brut de décoffrage, pas trop écrit ou réécrit. La question qui a guidé cette recherche est la suivante : qu'est ce qui peut être chorégraphique dans le pornographique ou comment rendre chorégraphique le pornographique ? La valeur de ce matériau qui donne à penser est quasi-documentaire : se trouvent ici assemblés textes, notes, échanges, images, schémas, capture d'écrans vidéos, issue de ce travail au long cours. Outre le fait de considérer le processus de recherche comme un espace de réappropriation du corps à travers un questionnement sur les sexualités, l'intérêt de ce livre provient également du fait qu'il donne une idée assez précise de ce qui se passe dans la « boîte noire » du processus de recherche en arts vivants tel que pratiqué à L'L. Cet intérêt est redoublé par l'intelligence critique du propos concernant le thème abordé et la capacité des auteurs de se retourner sur leur propre chemin et de l'envisager sans fin.