"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis la mort de Lully en 1687, l'Académie royale de musique se cherche une nouvelle voie, hors la tragédie en musique qui avait fait son succès jusque là.
Le public parisien auquel se joint une génération de jeunes courtisans (celle du Dauphin, du duc de Chartres et de la princesse de Conti) lui préfère des distractions moins sévères que celles qui prévalaient alors. Des librettistes et compositeurs en phase avec ce public, du même âge que lui, optent pour des formes théâtrales moins conventionnelles, où la danse et la musique se découvrent une nouvelle liberté ; les sujets se font galants, empreints d'exotisme.
Dès sa création, l'Europe galante (octobre 1697) obtient un immense succès. La duchesse de La Ferté s'empresse de commander un divertissement (Vénus feste galante, janvier 1698) à André Campra, toujours maître de chapelle à Notre-Darne de Paris, et l'Académie d'accepter le projet du Carnaval de Venise du librettiste Jean-François Regnard, le " meilleur de nos auteurs comiques après Molière ", qui avait obtenu de beaux succès au Théâtre italien et au français, l'occasion de faire la part belle à la fête, au masque et au comique italien.
Regards croisés d'historiens de la littérature, du théâtre et de la musique, cet ouvrage a été réalisé avec le concours de Rebecca Harris-Warrick, Sylvie Mamy, Luira Naudeix, Sylvie Requemora-Gros et Jean Duron.
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