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Aujourd'hui encore où l'on tend à séparer de manière trop abrupte philosophie et théologie, humanisme non religieux et humanisme chrétien, l'ouvrage d'Arnaud Corbic fait ressortir avec force la fécondité d'un questionnement et d'un éclairage mutuels et inattendus entre deux penseurs que beaucoup opposeraient a priori, non seulement au regard de leurs positions personnelles et intellectuelles, mais aussi au regard de leurs origines sociales et culturelles.
Autrement dit, faire dialoguer le penseur athée français, Albert Camus, et le théologien protestant allemand, Dietrich Bonhoeffer, relevait d'une gageure. Il faut donc souligner la réussite de cette entreprise et saluer l'audace intellectuelle d'Arnaud Corbic qui invite à relire Dietrich Bonhoeffer dans la conjoncture ecclésiale actuelle, autant qu'Albert Camus, parfois dédaigné par la philosophie universitaire française.
À l'intersection de deux trajectoires étonnantes, la pensée humaniste des deux hommes, engagés dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, se trouve en consonance de manière surprenante.
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