80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La guerre, avec son pouvoir de destruction et de mort, n'a jamais cessé d'interroger les scientifiques, notamment de nos jours où elle risque de provoquer la disparition définitive de l'homme.
Parmi les différentes approches de ce phénomène, les articles réunis dans ce volume ont choisi de mettre en regard deux séries de données et de modèles d'analyse a priori très hétérogènes, relatives d'une part au Nouveau Monde (Mésoamérique, Andes, Amazonie, Chaco), d'autre part au Monde Antique (Mésopotamie, Syrie, Grèce, Rome). La comparaison est centrée sur une dimension jusqu'ici peu abordée des pratiques guerrières, à savoir les régimes de traitement du corps - celui des meurtriers comme celui des victimes - qui leur sont associés.
Elle explore la façon dont toutes les cultures, à leur manière, chargent le corps de signifiés symboliques mettant en correspondance l'univers des passions avec les pratiques belliqueuses ; un corps envisagé dans son intégrité, dans la relation entre les parties qui le composent, dans le démembrement que les mythes, les rites et les pratiques guerrières lui font subir. On se demande en effet pourquoi, presque partout dans le monde, on coupe, entre autres, la tête de l'ennemi.
Qu'est-ce qui pousse à en faire un trophée ou à la réduire symboliquement à un foetus ? Quelle valeur est attribuée au regard ou aux cheveux ? L'idée est de confronter, autour de ces questions et de la problématique générale de la guerre, des contributions d'antiquisants et d'américanistes, pour susciter un dialogue entre des champs disciplinaires qui ne se côtoient guère et renouer avec une tradition comparative jadis illustrée par le père jésuite Jean-François Lafitau et d'autres penseurs des Lumières.
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