"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De la lecture de ce chef d'oeuvre autobiographique, qui aborde notamment le thème de l'intégration, on en ressort bouleversé. Et troublé. Par ce personnage complexe, ambivalent, mais terriblement attachant. Et par la force créative d'Halfdan Pisket qui a su transcender cette histoire tragique avec une énergie résiliente étonnante.
Cafard, second tome de cette trilogie après Déserteur, le père d'Halfdan décide de quitter la Turquie, un pays qui n'est plus le sien, à la fin des années 70, afin de fuir un passé douloureux et reconstruire sa vie. Mais les choses sont plus complexes que prévu, comme si le sort s'acharnait sur cet homme seul au monde, déstructuré, insoumis et malmené par ses crises d'épilepsie. Au Danemark, il trouve un travail provisoire et dépense son argent dans les bars de nuit où il rencontre de jeunes suédoises. Il finit par tomber amoureux de Sofie, une jolie danoise avec laquelle il aimerait construire sa vie. Mais les différentes entraves qui viennent se mettre sur sa route, à savoir la validité de ses papiers, la possibilité de travailler, le racisme et l'injustice sociale, vont l'entraîner bien vite dans une chute irrémédiable.
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