"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour la famille Duboscq, le «Â Jour le plus long » a commencé plus tôt que les autres habitants de la Basse-Normandie. Exactement le 5 juin 1944, vers 22 heures, quand ils virent tomber du ciel les premiers parachutistes américains chargés de s'emparer de Sainte-Mère-Église et que le mauvais temps avait déportés dans la zone inondée par les Allemands. Devant le désastre qui s'annonçait, les Duboscq volèrent au secours des hommes en passe de se noyer : ils sauvèrent trois cent cinquante GI qui, trente ans après, les recherchaient encore. Ils les retrouvèrent et, le 5 juin 1977, à Sainte-Mère-Église, lors des cérémonies commémoratives du débarquement, le général Hocker, représentant les États-Unis, remit à M. et Mme Duboscq et à Geneviève un diplôme de reconnaissance de la 82e Airborne Division.Geneviève n'a rien oublié de cette nuit terrible. Elle avait 11 ans, elle découvrait la guerre et ces grands garçons qui mâchaient du chewing-gum et riaient comme des gosses , elle découvrait la joie, l'amour, la souffrance, la mort, et longtemps résonnera en elle le Bye bye, Dgenevi ! que les GI lui lançaient en partant.Ce livre a été publié en septembre 1978 par Robert Laffont. Il a connu un incroyable succès et l'auteur a fait de nombreuses émissions télévisées ou radiophoniques, dont «Â Apostrophes » avec Bernard Pivot et «Â Radioscopie » avec Jacques Chancel.
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