"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"J'ai longtemps voulu faire un film dont la force dynamique serait le "bien". Il n'y aurait place que pour le "bien", mais comme on confond souvent le "bien" avec autre chose - quand on ne le méconnaît pas totalement - et parce que c'est une chose tellement rare, des tensions naissent forcement. Le personnage de Bess représente le "bien" au sens spirituel... elle vit surtout dans un monde imaginaire, n'ayant jamais vraiment accepté qu'existe autre chose que le "bien". C'est une personne très forte qui prend l'entière responsabilité de sa propre existence, même si les autres peuvent penser qu'elle en est incapable... Jan et Bess se rencontrent. Ils s'aiment tout de suite sans inhibition ni vergogne. Au commencement du film, nous pensons qu'ils sont faits l'un pour l'autre... Puis vient la séparation et l'accident. Au départ, Jan est réaliste. Il comprend bien qu'il ne sera plus jamais l'amant de Bess, qu'il ne sera plus jamais un homme à ses yeux. Et quand Jan ordonne à Bess de se trouver un amant, il le fait en toute sincérité. Il veut "bien faire"... En essayant de la sauver, il la perd. En cherchant à faire le "bien" ! En tentant de le sauver, en faisant le "bien", le monde qu'elle aime se retourne contre elle. Mais le "bien" ser toujours récompensé... quelque part." Lars von Trier, mars 1995.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !