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Boussingault au pechelbronn et au liebfrauenberg 1802-1887

Couverture du livre « Boussingault au pechelbronn et au liebfrauenberg 1802-1887 » de Streicher Jean-Claud aux éditions Do Bentzinger
Résumé:

Jean Baptiste Dieudonné Boussingault (1802-1887) a eu deux vies. La première, aventureuse et palpitante, qu'il a lui-même racontée dans des mémoires en 3 tomes. Pendant 12 ans, il a été en Colombie et au Venezuela un acteur de la révolution bolivarienne, explorant leur nature luxuriante,... Voir plus

Jean Baptiste Dieudonné Boussingault (1802-1887) a eu deux vies. La première, aventureuse et palpitante, qu'il a lui-même racontée dans des mémoires en 3 tomes. Pendant 12 ans, il a été en Colombie et au Venezuela un acteur de la révolution bolivarienne, explorant leur nature luxuriante, inventoriant leurs richesses minières et y jetant les bases de leur enseignement. La seconde est alsacienne. Avant de s'embarquer pour l'Amérique latine, il avait en effet dirigé, à 19 ans, pendant huit mois, les mines d'asphalte de Lobsann, voisines de Pechelbronn.
A son retour, il hésita entre une carrière à Paris, Lyon et Strasbourg. Ce qui l'a décidé, c'est d'avoir revu Adèle Le Bel, la co-héritière des mines de bitume et du domaine agricole de Pechelbronn. Ce fut le coup de foudre, comme Goethe à Sessenheim ! Ils se sont mariés, quasi sur le champ. La ferme du Pechelbronn, au demeurant, lui offrait un champ d'action comparable au domaine minier qu'il avait dirigé en Colombie.
Elle était très bien tenue par son beau-père, mais de rendements médiocres. Boussingault, que l'Ecole des mines de St-Etienne avait formé à la chimie de Lavoisier, fit alors le pari d'en comprendre les raisons. Il détermina les éléments chimiques que les plantes tiraient du sol, de l'atmosphère et des fumures afin de leur apporter ceux dont elles avaient réellement besoin. Même chose pour le bétail.
Il est ainsi le premier à installer un laboratoire à la ferme, à mener dans une ferme des expérimentations scientifiques, avec lot témoin et lot cobaye. Il est le père de la chimie agricole, de la podologie et, comme député du Bas-Rhin, le père de l'enseignement agricole public. Pour cette seconde vie, Boussingault n'a pas écrit de Mémoires. L'ouvrage, très minutieux, de Jean Claude Streicher la reconstitue pour la première fois sur ses trois sites : Pechelbronn, le Liebfrauenberg et la ferme expérimentale de Merkwiller.
Il précise également l'impact que la révolution boussingaldienne a eu sur l'agriculture régionale à travers ses disciples alsaciens.

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