80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La guerre c'est l'émotion. Rien que l'émotion. Le verbe n'y a pas sa place. La guerre d'Algérie fut la dernière guerre à l'ancienne, tenue à bout de bras par les unités parachutistes et les frères d'armes de la Légion, Bigeard, exceptionnel meneur d'hommes, qui avait fait du 3e une boutique flamboyante. Le Colonel voulait ses garçons durs comme l'acier, souples comme le cuir, mais surtout, il les voulait beaux avec un axiome, parabole de l'impossible. Il nous avertissait comme une évidence : « Nous partons en opération. Je vous interdis de mourir, et si vous passez outre, mourrez beaux, rasés de près ». C'était notre façon de vivre et de mourir, nous les garçons de Bigeard, et j'eus l'honneur d'être l'un d'eux, nous les « Bigeard Boys ».
Engagé volontaire au 3e RPC en Algérie. L'auteur qui a vécu une guerre terrible, des djebels à la Casbah d'Alger, en a gardé la marque indélébile comme tous les soldats de toutes ces guerres qui leur étaient incompréhensibles. S'il a survécu, il ne regrette rien, à l'image des paras du 1er REP... Il « bourlinguera » ensuite en Afrique (Côte d'Ivoire, Congo, Biafra,...) et a écrit précédemment le livre Les enfants de Sidi-Ferruch.
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