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Beyrouth, la ville et la mort

Couverture du livre « Beyrouth, la ville et la mort » de Jacques Beauchard aux éditions Editions De L'aube
Résumé:

14 mars 2005: au centre de Beyrouth, entre la place des Martyrs et les ruines romaines du Jardin du Pardon, aux pieds de la mosquée Al Amine et de la Cathédrale St Georges, devant la tente où reposent Rafic Hariri et ses compagnons assassinés un mois plus tôt, un million de Sunnites, Druzes et... Voir plus

14 mars 2005: au centre de Beyrouth, entre la place des Martyrs et les ruines romaines du Jardin du Pardon, aux pieds de la mosquée Al Amine et de la Cathédrale St Georges, devant la tente où reposent Rafic Hariri et ses compagnons assassinés un mois plus tôt, un million de Sunnites, Druzes et Chrétiens sont venus donner corps à une ville nouvelle, celle du droit, de la vérité, de l'Autre. Unanimité d'un nouvel ordre ? Pourtant, entre alliances et violences, la ville est avant tout multiple, éparpillée en mille transits, excentrique. Belle mosaïque indépendante, Beyrouth reste fragile. Les grandes puissances l'ont prise sur leurs genoux, depuis septembre 2004 pas moins de neuf résolutions ou déclarations du Conseil de Sécurité de l'ONU la placent au centre de la scène internationale, au risque de transformer ses rivalités internes en rivalités externes. Mais le mouvement de la ville, sa résilience, s'oppose au retour des milices et disperse les excès communautaires. Polyglotte, elle s'affiche sur les vitrines de ses commerces en arabe, anglais, français, voire en italien. La mosaïque libanaise secrète ici à chaque coin de rue une arabité singulière dont Beyrouth se fait le foyer vif, contre la mort.

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