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Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà-vu ?
Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux ?
Avez-vous une confiance absolue en vos proches ?
Nick semble mener une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses voisins. Pourtant, le jour où des amis de longue date arrivent, son existence tout entière va basculer dans l'étrange et l'impensable.
Réalité ? Psychose ? Quelle preuve avez-vous finalement de votre réalité ?
Benzos est le diminutif de benzodiazépines, anxiolytiques utilisés pour lutter contre les troubles du sommeil. Pour se faire, ils agissent sur le système nerveux central. Ainsi, pris avec excès, ils peuvent aussi altérer la santé mentale du patient. Et c’est dans cette situation que se retrouve le héros de ce livre.
Sous cachets et alcools toute la journée, Nick voit son quotidien bouleversé par des faits incompréhensibles. D’un coup, sa vie devient incontrôlable. Les péripéties se répètent et il a l’impression de revivre les situations. Ces situations qui de surcroît deviennent de plus en plus tragiques. Alors, quand même son entourage proche semble participer à ce petit manège machiavélique, il perd complètement pied.
Aux côtés de cet homme à l’esprit déséquilibré, le lecteur est emporté dans une spirale infernale. On entre dans son cerveau en ébullition. Cette histoire n’est qu’une succession de visions fantasmées, d’hallucinations, d’états d’ivresse, de déjà-vus, de suspicions… on navigue constamment entre folie, paranoïa et conspiration.
Les chapitres ne font que quelques pages et l’écriture est à l’os. Ainsi le rythme de l’histoire s’emballe et les évènements s’enchaînent à une vitesse folle, comme dans une voiture dont on aurait perdu le contrôle. Heureusement pour ma santé, le roman est assez court, parce que je suis resté en apnée du début à la fin. Ce fut pour moi une expérience déstabilisante, une plongée dans un univers sous drogue.
Simple et dynamique, la plume de l’auteur est parfaitement adaptée à ce discours intérieur délirant. J’ai donc été emballé par son scénario complexe, ses phrases acérées qui vont droit au but, ses références artistiques qui m’ont parlé et son humour noir décapant. Malgré quelques extravagances scénaristiques, j’ai reçu une bonne claque littéraire avec mon premier roman de Noël Boudou. Je n’ai aucun doute sur le fait que je remettrai ça avec plaisir !
http://leslivresdek79.com/2020/04/30/550-noel-boudou-benzos/
J'ai eu envie de lire ce roman tout simplement parce qu'il est édité chez Taurnada. Je le dis à chaque fois, mais c'est une maison d'édition qui porte bien son nom, elle crée à chaque fois une mini tornade dans la lecture. Elle est spécialisée dans le thriller et depuis que je la connais, je n'ai jamais été déçue par aucun de ses romans. Ils remplissent tous les codes des bons, voire des très bons thrillers. Sincèrement, si vous cherchez une bonne lecture dans ce genre là, n'hésitez pas à aller piocher dans les parutions de cette maison.
Et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Il me permet de découvrir en même temps un auteur que je ne connaissais pas encore, et j'en suis ravie, c'est toujours un plaisir. Le titre m'avait intriguée, Benzos, c'était qui ? Un surnom de personnage ? Non, il ne s'agit pas de cela, on comprend vite à quoi cela fait allusion. On fait la connaissance de Nick Power, c'est son véritable nom, il lui vient d'un père américain. Il tire une certaine dérision de cela. Il est marié à Chloé et ils vivent tous les deux dans le Lot. Nick a un gros problème de dépendance à des somnifères qu'il prend depuis son adolescence. Au début, ils devaient l'aider à dormir, mais petit à petit, son corps s'est habitué, il est devenu de plus en plus dépendant, en a pris de plus en plus, même pendant la journée. Ils sont devenus une drogue dont il n'arrive pas à se passer. Avec un ou plusieurs cachets, il se sent tellement mieux... ça mélangé à de l'alcool et un joint de temps en temps, et le schéma est complet pour que Nick puisse faire face à ses journées.
Un jour, Chloé doit s'absenter pour le boulot. Ils doivent recevoir leurs amis, Pierre et Cath, qui viennent passer quelques jours de vacances chez eux. Nick est donc seul pour les recevoir. Il va tout préparer soigneusement, faire le ménage à fond (cette activité l'aide à faire de même dans sa tête), faire les courses. La première journée et soirée se passent bien, à part quelques faits la nuit qu'il pense être des hallucinations. Mais quelle n'est pas sa surprise lorsque le lendemain, au réveil, il se rend compte que ses amis ne sont plus là et qu'il reçoit le même texto que la veille lui annonçant leur arrivée. Et la journée de la veille va se répéter, dans le même ordre, les mêmes phrases, les mêmes gestes. Nick se pose alors des questions, a-t-il halluciné la veille, quel jour est-il vraiment ? Et ces faits bizarres vont s'enchainer pour lui, il va naviguer entre réalité et rêves, entre vérité et mensonge. Ses relations avec son voisinage vont également en prendre un coup, il va avoir des démêlés avec certains, d'autres vont avoir des accidents. Et quand il revit ses derniers moments avec Chloé avant son départ en formation, cette fois, il se perd de plus en plus, et plus il se perd, plus il prend de cachets avec de l'alcool, ce qui, bien évidemment n'arrange rien. Où est la part de vérité, que se passe-t-il, Nick va se le demander pendant un moment...et moi aussi en tant que lectrice, je me suis retrouvée aussi perdue que Nick.
Et cette sensation de ne plus savoir ce qu'il se passe fait que la lecture se fait de plus en plus vite, j'avais même l'impression que mes yeux n'allaient pas assez vite pour lire tellement je voulais savoir et avoir les réponses à mes interrogations. En plus, la narration se fait à la première personne du singulier, ce « je » nous fait rentrer dans la tête de Nick, on sait tout ce qu'il pense, on ressent la moindre de ses sensations, le moindre sentiment, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans la peau de Nick, à vivre son mal-être, ses élans de vitalité, à me questionner sur ce qui pouvait être vrai ou pas.. J'aime beaucoup ce procédé, il crée une telle intimité avec le personnage principal qu'on ne peut qu'être touché par ce qu'il vit, on a peur pour lui, on le voit faire des actions et on se demande alors dans quelle situation il s'est encore mis et comment il va s'en sortir. Je me suis donc attachée fortement à lui, il va avoir des révélations sur son passé, sur le pourquoi de sa prise de médicaments, et ça va le dévaster encore un peu plus. J'ai eu beaucoup d'affection pour ce personnage, j'avais envie de rentrer dans le livre et d'aller le réconforter, lui dire que tout allait bien se passer. Je l'ai plutôt regarder descendre la pente, sans pouvoir faire quoique ce soit, et c'est assez dur à vivre en tant que lecteur, on assiste à la descente aux enfers du personnage et on se demande alors jusqu'où a pu aller l'auteur.
Et il est allé loin, jusqu'au bout du bout. On a un commencement de réponse vers le milieu de l'histoire, on aperçoit un début d'explication, on en est à se dire « et si ? » mais on est encore loin de s'imaginer de là où va nous emmener l'auteur. Ce que j'ai trouvé de très bien, c'est qu'il n'en a pas fait des tonnes non plus, vu le sujet, il aurait pu faire encore plus dans le pathos et ça aurait pu partir à la dérive complète. Mais non, il a su rester sobre dans les événements et très réaliste, ce qui fait qu'on se prend au jeu et qu'on pense que Nick et les autres ont très bien pu exister. Et je ne m'imaginais pas du tout de la fin vers laquelle l'auteur allait m'amener. J'ai été plus que surprise, j'espérais très fort que la situation se redresse, mais non, l'auteur est allé jusqu'au bout et n'a pas épargné ses personnages. Quand j'ai tout compris, j'en suis restée un moment sur les fesses. Tout ce cheminement partait d'un bon sentiment, tout était bien réglé, mais tout ne se passe pas toujours comme on l'avait pensé au départ, et l'imprévu peut toujours faire tout capoter.
Je me suis attachée à Nick, comme je le disais avant, mais aussi aux personnages secondaires. On vit tout le long du roman dans une sorte de huis clos entre Nick, sa femme et son couple d'amis. De temps en temps, un voisin ou un médecin vient se rajouter au quatuor, mais tout est basé sur ces quatre personnages et c'est plutôt bien fait.
L'histoire est bien construite, l'angoisse monte crescendo, j'ai eu de plus en plus peur au fur et à mesure de ma lecture. L'ambiance est angoissante, étouffante, j'avais bien souvent envie de ralentir ma lecture pour souffler un peu, reprendre un bol d'air pur, mais je n'y arrivais pas, tellement j'étais prise dedans. Et surtout, j'avais tellement envie de savoir qu'il était hors de question de lâcher le livre avant la fin, juste ce qu'il faut pour les obligations...J'ai apprécié le style de l'auteur qui fait monter l'angoisse et le rythme de la lecture avec des phrases plus courtes, se répétant, parfois ne contenant qu'un seul mot, surtout quand Nick ne va pas bien, quand il fait des cauchemars ou tombe sous l'effet des somnifères.
Et à travers tout ça, Noël Boudou fait passer des messages importants sur l'accoutumance à ces médicaments. Il explique en préambule qu'il a été lui même dépendant de cela et à quel point il a eu du mal à s'en sortir au bout de vingt-cinq ans. J'ai connu également les effets des somnifères, pas aussi graves qu'ici, mais le moindre petit médicament est très difficile à se déshabituer. Il a ainsi pu reporter sa propre expérience sur son personnage principal, c'est pas étonnant qu'il soit aussi crédible.
Le tout agrémenté de touches musicales avec des références chères à l'auteur qui m'ont donné plus d'une fois un air à fredonner et l'envie de réécouter certains morceaux.
Pour terminer, je rajouterai juste que la couverture colle parfaitement à l'histoire et représente bien dans quel état d'esprit se trouve Nick et quelles souffrances il traverse.
Je pense que vous l'aurez compris, vu la taille de cet avis, j'ai adoré cette lecture, je pourrais encore vous en parler tellement il y a à dire et tellement ce livre est incroyablement stressant. J'ai passé un moment de lecture digne d'un grand thriller, angoissant à souhait et sombre au possible. Ma découverte de Noël Boudou est une réussite, je vais d'ailleurs suivre de près cet auteur et essayer de me procurer son précédent roman Elijah, qui, à la lecture du résumé, promet un nouveau moment de lecture intense.
Si vous aimez le thriller, noir, angoissant, prenant, n'hésitez pas et découvrez Benzos et Noël Boudou, je suis sûre que vous ne serez pas déçus !
Un coup de cœur pour ce roman pas comme les autres, un thriller trop bizarre et pas mal barré. J’ai adoré me perdre dans les méandres du cerveau déjà bien court-circuité de Nick Power. Un Jeune homme dont on sait peu de chose et dont on va apprendre à connaître les conséquences de sont addiction aux somnifères et notamment aux benzodiazépines d’où le titre. Une mention spéciale à la couverture que j’ai trouvée parfaite. Très rapidement je suis passée en mode accro au style, au rythme et surtout au contenu que nous propose Noël Boudou. On accompagne la voix de Nick dans cette narration à la première personne qui nous donne la sensation d’une proximité affective avec le protagoniste. C’est déroutant et pas mal confus de suivre Nick dans ses pensées, ses actes , ses rêves et autres péripéties dont on ne sait jamais si elles sont réelles où bien si son cerveau les a inventés de toute pièce. Alors préparez-vous à une introspection bien déjantée car Nick ne dédaigne ni l’alcool ni les pétards. C’est un véritable tour de force de l’auteur d’arrivée à s’y retrouvé dans un scénario complètement tordu. Pour nous lecteur cela laisse un sentiment de mal être qui donne clairement l’envie d’éviter à tout jamais la case somnifère. Mais comment faire pour lutter contre l’insomnie, et les migraines, la solution de Nick est entrain de lui faire prendre un mauvais tournant. Un thriller hautement psychologique où l’on se régale pages après pages, cauchemars après cauchemars de quoi se triturer la cervelle et parcourir les arcanes de la dépendance. Les personnages secondaires sont un couple d’amis, la femme de Nick et un voisin, ils auront chacun un rôle à jouer et une responsabilité dans l’intrigue. Alors, ne lâchez rien, tenez bon la voile et embarquez pour le monde merveilleux des petites pilules qui font que la vie devient supportable ou insupportable, c’est selon. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/12/10/37724982.html
Au fil de mes lectures, j’apprécie de plus en plus cette « petite » maison d’édition qu’est Taurnada qui commence à monter doucement. Chacune de ses publications offre de vraies surprises et de belles découvertes. Encore une fois, cela a été le cas par ce livre qui m’a retourné le cerveau mais pour la bonne cause.
Nick Power pourrait paraître comme un homme des plus ordinaires. Mais quand vient le soir, il ne peut s’empêcher de se gaver de mille et un somnifères et anxiolytiques en tout genre. En quelque sorte, trouver le sommeil est son pire ennemi. Lorsque des amis de longue date viennent lui rendre, ses certitudes s’effondrent quant à savoir s’il peut faire confiance en ses proches. Devient-il fou ou son monde est-il en train de s’effondrer?
J’avoue qu’à un tiers du livre, je me suis demandée où j’étais tombée. J’avais peur de ne pas comprendre la substance du récit et de me perdre complètement. C’est parfois déroutant, créant un certain malaise vis-à-vis de Nick. Et puis, les ficelles se mettent en place comme une toile d’araignée qui est déroulée et là, c’est le coup de foudre pour ce bouquin.
Thriller psychologique, il vous éblouira par sa maîtrise de l’addiction aux médicaments, maladie silencieuse dont des milliers de personnes souffrent sans parfois s’en rendre compte et dont les effets secondaires peuvent être plus nombreux qu’il n’y paraît. Cela sent le vécu et c’est justifié. L’auteur, Noël Boudou n’a pas honte d’avouer qu’il a lui-même souffert de cette addiction maligne et c’est une véritable mise en garde qu’il nous offre.
Nick, on l’aime ou on ne l’aime pas mais on peut ressentir aisément l’enfer dans lequel il est tombé. Par les chapitres courts, la lecture est rapide mais intense et pourtant, on aimerait y rester. Et alors, le final mais quel final. J’en ai été scotchée et ça, j’aime beaucoup!
Un tout grand merci à Joël et aux éditions Taurnada de m’avoir fait découvrir ce thriller qui sera indubitablement l’un de mes coups de coeur de cette fin d’année. Je ne peux donc que vous conseiller sa lecture.
Benzos est une claque. Une gifle douloureuse, mais nécessaire.
Chaque personne qui a elle-même vécu, ou qui connaît un proche qui a rencontré les problèmes que traverse Nick, reconnaîtra cette peur panique qui enchaîne et étreint l’esprit de celui qui doit faire face à l’insomnie ou à la douleur.
Au-delà de la fatigue physique que cela entraîne, la fatigue morale qui s’y ajoute semble ingérable à celui qui la subit.
Quand le peu d’heures de sommeil devient le refuge des pires cauchemars ou que chaque réveil est encore plus douloureux que le précédent, il est facile de tomber dans la dépendance.
Ce n’est ni une question de volonté ni une question de courage.
Il existe juste chez chacun un seuil, de fatigue ou de douleur.
Quand il est dépassé, on est alors prêt à tout pour repasser sous le seuil.
Même pour quelques heures ou quelques minutes.
Noël Boudou nous explique très bien tout cela, et bien plus encore, dans ce roman :
Nick a une vie que l’on définirait comme agréable : jolie maison, une boulot qui l’intéresse, un couple solide avec Chloé, sa femme, des amis sincères... Oui, décidément, sur le papier tout est parfait.
Mais sous les apparences, c’est déjà beaucoup moins idéal. Nick souffre d’une forte dépendance.
Quand Pierre et Catherine, les meilleurs amis du couple, arrivent pour passer quelques jours de vacances, Chloé a dû s’absenter pour le travail. Mais Nick est tellement heureux de revoir son meilleur ami qu’il a tout préparer au mieux.
Si la première soirée se passe très bien, le réveil du lendemain réserve de bien désagréables surprises...
A-t-il exagéré la veille ou perd-il réellement les pédales ?
Cette lecture interpellera chaque lecteur.
Vive et prenante, elle est impossible à lâcher avant la fin.
L’auteur nous conte cette histoire autant avec son cœur qu’avec ses tripes, se servant d’un style direct et sans fioritures.
Quant à l’utilisation de la première personne du singulier, elle permet elle une immersion totale dans la psyché de Nick, et le lecteur en ressort secoué et endolori, à l’image du personnage.
Bref, une lecture qui marque durablement, tant par le sujet que par la beauté de la plume de l’auteur.
Un roman à découvrir sans hésiter !
Nick Power gobe les cachetons comme des bonbons. Une petite poignée dans la poche au cas où, une réserve dans sa table de chevet, il a toujours ce qu’il faut à portée de main. Il est l’une des nombreuses victimes des benzodiazépines, ou comment se droguer en toute légalité et jouir d’un sommeil chimique… Un pansement sur une plaie infectée, vous dites ? Nick gratte quelques heures d’un repos perturbé ici et là, et il erre désormais dans un flou permanent : quel jour sommes-nous ? Qu’a-t-il fait la veille ? Quand son épouse, Chloé, doit s’absenter pour son travail, et qu’il reçoit son vieux pote Pierre et sa femme, Nick ne parvient pas à donner le change. Absences, conduites à risque, rêves étranges qui se mêlent à la réalité, notre insomniaque perd complètement les pédales et nous fait une crise de parano…
À travers les pensées chamboulées de son personnage, l’auteur nous fait vivre de très près le quotidien d’un mec qui avait tout pour être heureux – un boulot, un couple solide, une passion pour la (bonne) musique, des amis dévoués – mais qui a mis les deux pieds dans un engrenage infernal. Dès les premières pages, on est « dans le truc » : le style est nerveux, incisif, le gros point fort du roman, et Noël Boudou parvient sans mal à semer chez le lecteur le même trouble que celui qui fait chanceler son malheureux héros. Les personnages secondaires sont atypiques et réjouissants, servant le côté déjanté du roman et donnant lieu à des situations merdiques, il faut le dire, qui vous font sortir les yeux de la tête. Les chapitres sont brefs, on les avale comme Nick ses pilules avec une dose de JD. J’étais donc bien lancée dans ma lecture quand là, petite déception… Certains éléments, à mon sens, n’auraient pas dû arriver si tôt dans l’histoire. J’ai compris bien trop vite. J’aurais aimé me tromper, être tombée dans un piège sournois qui m’aurait fait choir de ma chaise au moment du dénouement… mais non. Ça a un peu gâché le plaisir.
Cela dit, c’est mon seul regret. Benzos est un bouquin assez audacieux : je cautionne la dénonciation du business pharmaceutique et des manquements de la médecine. Certes, on est ici dans une fiction – qui va très loin, beaucoup plus loin qu’on l’imagine, et c’est tant mieux –, mais je peux vous assurer qu’on est parfois très proche de la réalité (c’est une ex-grosse consommatrice des baguettes quadrisécables dans la boîte verte qui vous le dit). Je vais de ce pas me faire une camomille et je vous laisse découvrir la descente aux enfers de l’antihéros Nick Power.
On fait connaissance avec le commandant Servaz qui est appeler au plus profond des Pyrénées, pour un cheval qu'on retrouve pendu, a une falaise, drôle début d'enquête, mais la suite se corsent très habilement
On a affaire à un récit addictif, ou beaucoup de personnages prennent une place prédominante, mais l'atmosphère glacé requis beaucoup importance, déjà par rapport à toutes les descriptions, mais ça nous permet de nous sentir complétement transféré dans ce décor féérique.
La couleur blanche est beaucoup présente dans cette publication, autant dans la trame que dans le décor.
Mais aussi la particularité de ce livre est la complexité de l'enquête qui part un peu dans beaucoup de directions, et on ne peut pas imaginer qui va être le coupable, alors que beaucoup de protagonistes peuvent être coupable.
Et au fil des pages, on découvre une tragédie qui va être liée à l'enquête qui concerne des jeunes filles.
Et puis il y a cet institut-prison, qui rassemble les plus grands criminels psychiatriques, tout se mélange, tout se mêle qui donne une investigation captivante.
Ce que j'ai apprécier fortement ce sont les mélanges des genres, cela traite de la psychiatrie, ou mettre les grands criminels si dangereux ? Mais aussi le sujet de la vengeance, comment se reconstruire après un abus sexuel ? Pareillement de la famille, les personnes puissantes pratiquement intouchables.
J'aime beaucoup les histoires qui sont très compliquées qui mets en scène beaucoup de personnages, et souvent être perdu et retrouver enfin le fil, mais surtout j'ai été subjuguée par le cadre glaciaire, malgré que la montagne ne m’attire pas vraiment, mais on est emportée par l'écriture de l'auteur.
Le caractère trempé et la combativité du commandant Vargas aussi m'as beaucoup plu et me donne vraiment envie de découvrir les autres tomes de la saga.
L’insomnie est mauvaise conseillère ; surtout elle exagère les images. Elle transforme facilement l’inquiétude en effroi, l’effroi en épouvante. Yves Thériault, le grand roman d’un petit homme.
Dès les premières phrases, l’auteur m’a touché. Ses mots sur l’insomnie ont fait écho en mois… Mon fils a un mal fou à dormir, à trouver le sommeil et en tant que parent, je me sens souvent désarmée, et les médecins ne sont pas d’une grande aide… A 12 ans mon fils me demande, à quel âge, il pourrait prendre des somnifères… Cette toute petite phrase a été une vraie claque et j’ai commencé à chercher des médecines alternatives. Notre prochain test : l’acupressure… Une collègue me disait que l’endormissement étant lié au lâcher prise… En fin de compte, comme moi, son cerveau ne déconnecte jamais….
L’auteur ne ménage pas son personnage principal, en lui faisant toucher le fond… Un fond qui semble sans limite… Il n’y a qu’un pas entre la défonce et la psychose dans laquelle Nick plonge, mais il nous entraîne aussi avec lui, puisqu’on plonge dans son quotidien d’insomniaque, qui frise la folie… Ses problèmes d’insomnies lui font abuser des somnifères et anxiolytiques.
Les benzodiazépines, les « benzos », pour les intimes, vendus sous ordonnance… Ces petites pilules du bonheur censées nous envoyer dans les bras de Morphée… Oui, mais voilà, parfois Morphée n’est pas au rendez-vous… Alors Nick débloque à fond et avale ses cachetons comme s’il croquait des bonbons…
Nick perd la tête et le lecteur aussi, au passage… On vit la descente aux enfers de Nick à son rythme et on ne distingue plus le vrai du faux… Perd-il vraiment la boule ? Ou bien la vérité est ailleurs… ?
Avec une plume directe et sans fioritures, Noël Boüdou nous embarque dans un excellent thriller psychologique, construit à la première personne, qui pourrait être déstabilisant au départ, mais qui permet de construire un vrai lien avec le lecteur, ainsi qu’une identification forte si on est parfois sujet aux insomnies… Se retrouver dans la tête d’un accro aux médocs, c’est comme un accro à la drogue… L’addiction est identique et souvent, on ne se rend pas compte de l’importance de la prise de ces médicaments…
Un excellent thriller psychologique qui va littéralement pulvériser vos certitudes, grâce à une plume rythmée et un excellent sens du suspense, Noël Boüdou nous plonge dans la folie humaine, dans tous les sens du terme… On devient accro et dépendant à Benzos…
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