"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rose est une jeune biologiste. Elle fait des recherches à Paris et à New York sur une luciole, Lamprohiza splendidula, qui semble très prometteuse pour la recherche médicale.Si elle étudie avec grande maîtrise l'alchimie sexuelle des insectes et leur reproduction, elle se trouve totalement désemparée face à Léo quand elle en tombe amoureuse.La vie n'est pas comme dans un laboratoire.Et ce n'est pas sa mère (cachée derrière des lunettes noires) ni sa grand-mère (qui parle à Dieu et à ses doigts de pied) qui vont pouvoir l'aider.Bed bug ou le désarroi amoureux d'une femme au bord d'un lit.« Une romancière irrésistible. » « Des histoires bien troussées, racontées avec intelligence, générosité et ambition. » Le Point « La littérature qui donne un peu d'espoir » Le Monde « Et si elle était, à sa façon, moderne, une écumeuse des petits riens qui font les grandes choses, des observations les plus ténues, des couleurs de l'âme ? » Le Parisien
"Et si c'était ça, le résumé de ma vie sentimentale ? Compter mes gants, marcher à une heure du matin dans des rues vides et menaçantes après avoir servi de Rubik's cube à un homme ?
Bed bug, bed bug. Elle a envie de pleurer. Mais pas de larmes."
Une semaine avant Noël.
Léo est invité par Rose à dîner.
Avant qu'il reparte pour New York.
Ils travaillent tous les deux dans un laboratoire.
Collaboration fructueuse.
Beaucoup moins moins emballée que je le pensais par ce 19e roman de Katherine Pancol.
Voici un livre qui m'a laissée sur ma faim.
J'ai d'abord souri à quelques images un peu osées comme celle de notre héroïne qui s'acharne sur une saucisse de Strasbourg alors qu'elle partage une choucroute avec un collègue de travail qu'elle voit déjà comme son mari et le père de ses enfants. Mais lorsque l'auteure enchaîne en comparant le jus qui sort de la saucisse à du sperme, je me suis dit que c'était un peu comme expliquer une blague : cela perd de sa saveur. Le fait que l'héroïne, Rose, jeune biologiste issue d'une famille de femmes dysfonctionnelle, pense beaucoup au sexe trouve une explication dans le roman, mais qui ne va pas, à mon avis, jusqu'à justifier le nombre d'allusions sexuelles, de rêves érotiques et de scènes au lit décrites.
L'auteure effleure dans ce roman beaucoup de thèmes qui auraient pu être majeurs tels que la recherche scientifique, la place de la femme dans les sciences et la société en général, ou encore le viol. Et pourtant, aucun ne prend le pas sur les autres et ne se tient sur le devant de la scène. Le tout est un peu confus, à l'image des pensées de l'héroïne qui partent dans tous les sens.
Ce n'est ni une comédie romantique, ni un ouvrage scientifique, ni une histoire de femmes...j'ignore encore ce qu'est ce roman mais n'ai pas envie d'y revenir.
Une jolie histoire douce amère. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de katherine pancol mais le roman souffre de beaucoup de longueurs. L'héroïne est peu attachante et la fin est très décevante.
Avis issu de : https://hanaebookreviews.wordpress.com/2019/12/03/bed-bug-katherine-pancol/
Katherine Pancol est pour moi plus qu’un simple nom.
J’ai d’abord grandi avec elle. Lycéenne, j’ai dévoré ses yeux jaunes des crocodiles, valsé avec ses tortues (La Valse lente des tortues) et pleuré avec ses écureuils de Central Park (Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi). Le monde faisait de même mais la femme avec laquelle j’aimais le plus partager cette ménagerie était ma mère car l’auteur touche toutes les femmes et sait retranscrire avec sensibilité les liens familiaux qui existent entre elles.
Puis, aspirée par la vie d’étudiante ingénieure, emportée par Londres et la recherche scientifique, j’ai délaissé ses Muchachas et ai raté Trois Baisers.
Pourtant, c’est un peu grâce à elle que je me suis trouvée dans cette ville fourmillante de vie ! A l’adolescence où chaque rencontre façonne nos aspirations futures, ses personnages comme Hortense qui part à la conquête d’Harrods, m’ont inspirée et leurs destins ont contribué à mon envie d’étudier à Londres. C’est d’ailleurs la première chose que je lui ai dite ce soir de Novembre au Salon du Cinéma du Panthéon. Soirée arrosée de champagne à l’ivresse colmatée par des petits fours, l’auteure pourtant entourée d’intimes, s’est approchée de nous, blogueurs, et nous a parlé avec un naturel délicieux – on comprend dès lors qu’elle saisit les gens, capte les émotions et utilise sa plume comme un baromètre de notre société.
Preuve de ce regard acéré, Bed Bug m’a réconciliée avec cette plume que j’avais délaissée.
Romance ou drame ? La frontière reste floue et j’aime ces histoires où la souffrance se marie au plaisir, où le rire s’instille malgré le drame et où l’amour se lie à la haine.
Chercheuse en biologie, Rose Robinson étudie une luciole qui promet de traiter le cancer avec douceur. Elle vit à Paris avec Babou, sa grand-mère et Valérie, sa mère. La première lui est tendre mais sa folie touchante cache un secret. La seconde, agent d’artiste aux allures de diva voue sa vie à sa carrière, délaisse l’amour de sa fille à Babou et cache ses coups sous des lunettes noires.
Dans cet environnement où se côtoient trois générations et où l’on sent fumer les étincelles de friction – jalousie, désintérêt apparent, quête d’amour ou non-dits – Rose appréhende la vie avec maladresse.
Elle partage ses recherches avec Léo. Simple collègue dans son laboratoire carrelé, elle le remarque lors d’un diner où la choucroute alsacienne prend des allures charnelles. Mais si l’alchimie sexuelle des insectes n’a pas de secret pour elle, son désir personnel et ses sentiments lui sont confus.
S’ensuit une plongée à travers son passé, son inconscient, le sexe animal (les humains n’ont rien inventé et les insectes réservent bien des surprises) et les bonnets de marins pour que se révèlent des traumatismes enfouis.
L’écriture est fluide, il n’y a pas de chapitre et la lecture se fait presque d’une traite.
La vie sexuelle des insectes offre des métaphores hilarantes. On rit malgré la gravité des sujets et les passages jubilatoires alternent avec drame sous-jacent. Ce mariage curieux aborde sans tabou fantasmes, sexualité des femmes, abus des hommes ou viol et c’est avec une douceur surprenante qu’on se laisse guider vers une vérité violente.
De plus, la palette de l’Amour n’est pas réduite à sa teinte sexuelle. Les relations mère-fille, ou grand-mère-petite fille sont exploitées avec justesse et interrogent sur une itération silencieuse de la souffrance de génération en génération.
L’univers de la recherche m’a bluffée (qu’il est drôle que mon expérience de chercheuse à l’Imperial College of London, elle-même influencée par K. Pancol, se retrouve dans son dernier roman !). Etudiant les matériaux à mémoire de forme dans le département aéronautique, je connais l’infini duel entre l’utilisation des résultats dans la Médecine (process lent et coûteux) ou dans l’Industrie (process rapide et enrichissant).
Le monde de la recherche est remarquablement étayé et Pancol retranscrit une réalité scientifique qui, loin de plomber la lecture, ajoute du croustillant à l’histoire.
Pour cela, elle a travaillé avec l’entomologiste et biologiste Roland Lupoli qui peut se targuer d’avoir été sa muse. C’est d’ailleurs la première personne qu’elle nous a introduite avec tendresse et fierté à sa soirée de lancement.
Enfin, ce roman éclaire les hommes, soulage les femmes et égaye quiconque le lira malgré sa noirceur.
« Quand celle-ci décide de s’accoupler, elle sort de la ruche, stationne à une vingtaine de mètres en altitude, lâche une traînée de phéromones, prévenant les mâles des environs qu’elle est prête à copuler.
Un premier bourdon se présente, se colle à la reine, coïte cinq secondes, balance son stock de spermatozoïdes et… la reine le pique de son aiguillon. Le mâle part à la renverse, abandonnant son endophallus dans les voies génitales de sa belle.
Un autre mâle lui succède. Il arrache le phallus du précédent, s’encastre, décharge et meurt selon le même scénario. La reine impassible continue de s’accoupler jusqu’à ce que sa boîte à sperme soit remplie de cinq à huit millions de spermatozoïdes. Alors elle regagne son palais, sa cargaison lui permettant de féconder la ruche entière pendant quatre à cinq ans.
Toutes les deux, sa mère et la reine des abeilles, s’activaient pour gagner de quoi se prélasser. La reine dans sa ruche, sa mère au 8, rue Rochambeau. Le mâle humain s’en tirait mieux que le bourdon : il ne perdait ni son zizi ni la vie. »
Je n'ai pas été franchement séduite par ce nouveau roman de C; Pancol. C'est une lecture agréable, mais sans plus. Personnages un peu insipides malgré des apparences d'originalité et une fin cousue de fil blanc.
Avec Bed Bug, premier livre que je lis de Katherine Pancol, je découvre un roman surprenant et instructif à l'humour décalé.
C'est l'histoire de Rose, jeune scientifique passionnée depuis l'enfance par les insectes et leurs pratiques de séduction, qui décide d'étudier les sécrétions d'une luciole qu'elle croie prometteuse pour la médecine.
Intarissable sur le sujet, elle espère un jour découvrir LE traitement miracle contre le cancer.
Entre Paris et New York, son cœur et ses désirs seront chamboulés et mis à mal, par son séduisant partenaire d'étude américain, Léo.
Mais déstabilisée par de réguliers et traumatisants flashbacks qui resurgissements brusquement de son passé, notre héroïne aura bien du mal à gérer ses émotions.
Seule, elle se raccrochera à son amie, l'anticonformiste Big Denise, et à sa psy via une thérapie basée sur l'EMDR*.
Mal lotie entre une mère égoïste et une grand-mère refusant d'affronter une horrible vérité, Rose n'aura d'autre choix que de s'affirmer pour tenir enfin en main les reines de sa vie.
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Avec des personnages réalistes, touchants et attachants, Katherine Pancol, nous emmène au sein des pensées de Rose, pour une exploration tant hilarante que bouleversante.
Avec un début assez lent où l'auteure prend le temps de poser le décor, l'écriture est fluide, parfois cash et mélancolique mais aux accents comiques.
Dans une lecture rapide et passionnante, nous découvrons une aventure richement documentée sur l'alchimie sexuelle des insectes.
Outre les nombreuses et intéressantes informations scientifiques, Katherine Pancol nous amène à réfléchir aussi sur le rôle de mère et la gestion d'une carrière professionnelle, sur les traumatismes qui se transmettent de génération en génération*, l'amnésie traumatique* et les secrets de famille.
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C'est drôle, émouvant, et j'ai adoré approfondir ma réflexion grâce aux pistes données par l'auteure.
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Pour aller plus loin :
- Les initiales EMDR signifient eye movement desensitization and reprocessing, c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
- Anne Ancelin Schützenberger psychothérapeute, a fondé la psychogénéalogie qui décrypte les liens familiaux transgénérationnels où les traumatismes se répètent de génération en génération.
- L’amnésie traumatique décrit une période pendant laquelle une personne n’a pas conscience des violences qu’elle a subies. Le souvenir, enfoui dans le cerveau, est inaccessible à cause d’une dissociation qui s’opère au moment du traumatisme. On retrouve le plus d’amnésies traumatiques chez les victimes de violences sexuelles dans l’enfance.
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"Je ne suis pas une imprimante, je n'ai pas à faire "bonne impression". Je me tiens droite au milieu de mon cercle. Je réfléchis, je ne me laisse pas influencer ni manipuler, je fait ce qui est BON pour moi.
Pourquoi?
Parce que je ne suis pas une imprimante."
Une héroïne,Rose Robinson,qui rêve au grand amour et se projette une vie plan-plan,rose-bonbon,toutes les cinq minutes...Une mère égocentrique,une grand-mère aimante mais un brin fataliste,tout ce petit monde pullule de secrets,on devine un peu vite ce qui a motivé les souffrances de Rose.Le parallèle avec les moeurs sexuelles des insectes m'a-t-il intéressé:un peu;passionné:certes non!
"Une fois de plus,elle voulait plaire à l'autre avant de se plaire à elle."
"Les gens méchants sont souvent malheureux.On devrait les soigner en leur administrant des rations de bonheur."
Cette chronique va être totalement différente de mes chroniques habituelles. En l’écrivant, j’écoute une interview de Katherine Pancol sur Europe 1. Pourquoi? Pour comprendre son roman, pour comprendre où l’auteure voulait m’emmener dans son livre. Car oui, j’ai eu beaucoup d’interrogations en lisant « Bed bug » surtout la première partie. Je n’ai pas compris, je n’ai pas saisi le personnage de Rose, je n’ai pas saisi l’écriture de l’auteure… Et c’est à ce moment là que j’aurais aimé prendre mon téléphone et appeler Katherine Pancol pour lui: « Pouvez-vous m’expliquer le pourquoi du début de votre roman? »… Bon, à ce stade de ma chronique, je ne suis pas fait des amis
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