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Barney Wilen ; blue melody

Couverture du livre « Barney Wilen ; blue melody » de Yves Buin aux éditions Castor Astral
Résumé:

Bernard Jean Wilen (dit Barneywilen), figure insolite du jazz français, est né le 4 mars 1937 à Nice, d'une mère française et d'un père américain. Décédé à 59 ans à Paris le 12 mai 1996, il est considéré comme l'un des meilleurs saxophonistes de jazz européens et devient « le seul ténor européen... Voir plus

Bernard Jean Wilen (dit Barneywilen), figure insolite du jazz français, est né le 4 mars 1937 à Nice, d'une mère française et d'un père américain. Décédé à 59 ans à Paris le 12 mai 1996, il est considéré comme l'un des meilleurs saxophonistes de jazz européens et devient « le seul ténor européen susceptible de concurrencer les maîtres américains ». Il commence à se produire dans les clubs de Nice sur les encouragements de l'écrivain Blaise Cendrars, ami de sa grand-mère. Il séjourne aux Etats-Unis de 1940 à 1946 et, dès son retour en France, étudie le saxo alto et ténor. En 1953, âgé de seize ans, musicien prodige, il monte à Paris et côtoie sur la scène du Tabou les grands musiciens américains de passage. L'album Tilt révèle un leader de vingt ans s'exprimant avec une grande assurance grâce à une sonorité puissante, un impressionnant niveau technique et une improvisation mélodique audacieuse. En 1957, il participe aux sessions d'enregistrement de la musique du film de Louis Malle Ascenseur pour l'échafaud, orchestrée par Miles Davis. Et, en 1960, au sein des Jazz Messengers, à la bande originale du film de Roger Vadim, Les Liaisons dangereuses. Il se produit notamment à Saint-Germain-des-Prés avec les vedettes du be-bop comme Dizzy Gillespie, Art Blakey et Bud Powell, à Nice avec Stan Getz et Curtis Fuller, et enregistre avec des artistes comme Martial Solal, Milt Jackson et Flavio Ambrosetti. Il est l'un des premiers Européens invités au Newport Jazz Festival. Après une première éclipse en 1962, où il se retire en pleine gloire, il réapparaît au milieu des années 1960 avec un futur disque culte, Dear Prof Leary (dédié à Timothy Leary), en précurseur du free jazz européen (jouant notamment aux côtés d'Archie Shepp et François Tusques), ouvert également à l'influence de la pop music, définissant ainsi les principes du free jazz rock.

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