80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Qui se souvient encore de ces journaux satiriques : Le Rire Rouge et La Baïonnette en France, Simplicissimus et Lüstiger Blätter en Allemagne, Punch, Bystander et Sketch en Angleterre ? Leurs rédacteurs en chef ne furent décorés ni pendant, ni à la fin de la guerre. Ils avaient pourtant bien mérité de leur patrie respective.
Généraux de l'ombre, leurs troupes de dessinateurs participèrent à tous les assauts, furent de toutes les batailles, et dans ce grand affrontement des crayons, leurs « coups de mains » furent souvent décisifs.
Dès les premiers jours, les plus grands artistes de l'époque n'hésitèrent pas à descendre de leur piédestal pour mettre leur talent au service de leur propagande nationale, d'une « vérité », laquelle, comme chacun sait, est la première victime de la guerre...
Tous les livres ont été écrits sur le bain de sang que fut la guerre de 14-18. Cet ouvrage traite enfin du bain d'encre que déchaîna les évènements et permet de comprendre comment le conflit a pu durer si longtemps. De la France à l'Allemagne en passant par François-Joseph, le Pape et le Tsar Nicolas, l'encre n'épargne personne et témoigne de la virulence de la propagande.
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