80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les premiers condamnés arrivèrent en 1852, les derniers en 1938.
Transportés, relégués ou déportés, ils furent près de 70000 à subir leur peine en Guyane, relevant tous d'une loi différente. Leur univers pénitentiaire : une étendue de terre du Maroni à l'Oyapock, non loin de l'équateur, en bordure de la forêt amazonienne, entre Surinam et Brésil. Leurs bagnes s'appelaient Cayenne, les îles du Salut, Kourou, Saint-Laurent, Saint-Jean, Charvein... Commencé dans l'utopie du rachat par le travail forcé, le siècle des bagnards se poursuit par la seule volonté d'exclure, d'exiler, d'éliminer, et s'achève dans un bilan tragique.
Dossiers, témoignages, archives, récits racontent la vie et la mort d'hommes et de femmes dont la justice française se débarrassa loin de ses côtes. Certains noms appartiennent déjà à la mémoire collective : Dieudonné de la bande à Bonnot, le capitaine Dreyfus, Seznec, Papillon et combien d'autres relevant de l'expression "tu finiras au bagne". A l'heure où la France s'interroge sur la punition, la prison et le système pénal, cet ouvrage fouille l'histoire des bagnes de Guyane, en éclaire la genèse, en restitue la vie quotidienne et en décrit les vestiges.
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