Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Baby Comet Face

Couverture du livre « Baby Comet Face » de Yann Gerstberger aux éditions Les Presses Du Reel
Résumé:

Cette monographie porte un regard exhaustif sur la pratique de Yann Gerstberger, artiste français exilé au Mexique, et dont le travail témoigne d'un attachement profond à la culture populaire mexicaine et aux mythologies précolombiennes. L'ouvrage se compose de séries d'oeuvres (croquis,... Voir plus

Cette monographie porte un regard exhaustif sur la pratique de Yann Gerstberger, artiste français exilé au Mexique, et dont le travail témoigne d'un attachement profond à la culture populaire mexicaine et aux mythologies précolombiennes. L'ouvrage se compose de séries d'oeuvres (croquis, photocopies, dessins et collages sur papier néon, tapisseries), de deux essais et de poèmes de Gabriela Jauregui. Il s'accompagne d'un livret annexe entièrement consacré à des vues d'expositions.

Depuis qu'il s'est installé à Mexico en 2012, l'artiste français Yann Gerstberger (né en 1983 à Cagnes sur Mer, France, vit et travaille à Mexico) réalise des séries de tapisseries, oeuvres textiles dans lesquelles il élabore des récits inspirés de motifs provenant de la culture populaire mexicaine, de l'histoire de l'art et de la nature. L'artiste réalise ses oeuvres grâce à une technique originale qu'il a inventée : il colle sur du vinyle, une à une, des fibres de coton - qui proviennent de serpillières - pour former des surfaces colorées ; ces fibres de coton sont ensuite assemblées avec du tissu industriel que l'artiste trouve dans les marchés de la ville et qui se distingue de préférence par une texture ou un motif singuliers. Les fibres de coton sont teintes à la main, en utilisant un mélange de teintures naturelles mexicaines comme la teinture de cochenille et des colorants industriels comme Citocol, le colorant le plus ordinaire que l'on trouve en supermarché. Présentant le savoir-faire comme un possible prolongement du projet pictural de l'art moderne (il cite Picabia, Matisse et Picasso comme sources d'inspiration), Yann Gerstberger, à travers ses tapisseries/peintures, construit une langue vernaculaire riche de références hétéroclites telles que les dessins des « Fábulas Pánicas » d'Alejandro Jodorowsky, le fantasme de l'exotisme tropical vu d'Europe, le post-graffiti ou encore l'histoire de l'abstraction et son répertoire de formes ambiguës et mystiques.

Donner votre avis