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Autopsie de la première révolution à l'ère de Facebook (Tunisie 2010-2011)

Couverture du livre « Autopsie de la première révolution à l'ère de Facebook (Tunisie 2010-2011) » de Samir Ghezlaoui aux éditions Croquant
  • Date de parution :
  • Editeur : Croquant
  • EAN : 9782365123945
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre traite globalement des rôles socio-politiques attribués aux réseaux sociaux dans le contexte du Printemps arabe, particulièrement durant la Révolution tunisienne sur la période allant du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011, à travers les interactions entre les activistes et l'opinion... Voir plus

Ce livre traite globalement des rôles socio-politiques attribués aux réseaux sociaux dans le contexte du Printemps arabe, particulièrement durant la Révolution tunisienne sur la période allant du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011, à travers les interactions entre les activistes et l'opinion publique.


Issu d'un long travail de recherche et d'enquête de terrain, l'ouvrage entre vos mains s'est construit essentiellement autour d'une question de départ : Dans quelle mesure les RSN ont-ils influencé la Révolution tunisienne ? Afin d'y répondre, nous avons étudié leur apport à ce soulèvement populaire historique - qui a conduit à la chute du régime dictatorial de Ben Ali après quatre semaines d'actions online et offline - par le prisme des usages qu'en ont fait les acteurs de la protestation.


Ceux-là sont intervenus à deux niveaux distincts mais assez complémentaires, en l'occurence la « médiatisation » des événements et le « recrutement » au profit du mouvement contestataire. En plus de mentionner la contribution, plutôt spontanée, des simples manifestants à la création d'un processus d'auto-médiatisation, singulièrement via Facebook, nous faisons la lumière surtout sur les diverses pratiques info-communicationnelles numériques des cyberactivistes, qui ont travaillé l'opinion tunisienne en amont et durant la révolution. Tout en l'associant aux concepts de démocratie participative et d'engagement citoyen transpartisan, ils avaient réinventé l'espace public oppositionnel sous forme de cyberespace dissident.


Mais bien au-delà du cas tunisien, resitué d'ailleurs dans son contexte international, nous avons essayé de développer une grille d'analyse permettant de comprendre, d'une façon générale et/ou comparative (régimes autoritaires et démocratiques), les enjeux socio-politiques liés aux usages et détournements d'usages des réseaux en ligne, à la fois en tant que médias citoyens alternatifs et dispositifs d'engagement distancié.

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