"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque la famille de Tanner Scott quitte la Californie pour le plus traditionnel État de l'Utah, le jeune homme se rend à l'évidence : il va falloir rentrer dans le placard à nouveau. Après tout, il ne lui reste plus qu'un semestre à tirer avant la liberté (comprendre : fuir ce patelin dès que possible).
C'est alors que sa meilleure amie Autumn lui lance un défi : le prestigieux Séminaire de Provo High. Un programme où les étudiants ont quatre mois pour rédiger un roman. Challenge accepté !
Et Tanner ne regrette pas son choix. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour repérer Sebastian Brother, le petit prodige - et accessoirement mormon - qui a remporté le Séminaire haut la main l'année passée.
Et quelques semaines pour tomber éperdument amoureux de lui...
Je voulais découvrir ce roman depuis sa sortie, et j’ai fini par craquer récemment lorsque je l’ai trouvé en occasion à Gibert Jeune. (Il fallait que je découvre cette histoire, car la date de parution est celle de mon anniversaire :p) Je suis tellement contente de l’avoir lu, ce roman est de tout beauté!
L’histoire s’ouvre avec Tanner, 18 ans, qui emménage dans une ville dans une petite ville de l’Utah où la plupart des habitants sont mormons. Il décide alors de rester discret sur sa bisexualité. C’est alors qu’il rencontre Sebastian, lors du séminaire organisé par son école pour écrire un roman en 4 mois, mormon, lui aussi.
J’ai accroché à l’histoire dès les premières pages. On y découvre le contexte dans lequel se trouvent nos protagonistes et on suit leur rapprochement se faire. J’ai beaucoup aimé le côté religieux que nous apporte cette histoire, et la façon dont les auteures se sont penchées sur la communauté mormone, nous permettant d’en apprendre plus et de déjouer les idées reçus. Elles nous parlent, ici, de plusieurs sujets d’actualité, tels que la religion et l’homosexualité qui se confrontent, tout en nous enseignant la tolérance car elles dénigrent, en aucun cas, cette communauté.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Tanner. On le suit tout au long de l’histoire et on s’attache très facilement à lui. C’est un personnage qui s’est accepté depuis longtemps, grâce à ses parents très compréhensifs. J’ai apprécié découvrir son amitié avec Autumn. J’ai senti son rapprochement avec Sebastian, tout comme j’ai ressenti chacuns de ses sentiments. Parce que, oui, Autoboyographie est le livre qu’écrit Tanner dans l’histoire. Il nous fait part de ses sentiments pour Sebastian car il ne peut en parler à personne.
Cependant, j’ai eu très mal pour Sebastian. Il est déchiré entre ce qu’il est et ce que sa famille veut qu’il soit, ce que sa religion le pousse à être.
La plume de ce duo d’auteure est extrêmement addictive et douce, malgré les sujets traités. J’ai littéralement dévoré ce roman qui m’a fait ressentir tellement d’émotions et qui m’a permis d’en savoir plus sur le milieu mormon que je connaissais, finalement, assez peu.
Autoboyographie est un roman magnifiquement écrit, intelligent et plein de tolérance et d’amour, qui saura ravir les amoureux de romances contemporaines, mais pas que. Je pense qu’il mérite d’être découvert par tout le monde.
C’était mon premier roman signé Christina Lauren, mais je compte bien en lire d’autres!
Il y a trois ans de ça Tanner vivait en Californie avec ses parents et assumait pleinement sa bisexualité mais aujourd’hui il se cache dans un placard. Pourquoi ? Dorénavant il vit dans l’Utah, là où la population est à 95% mormone. Il se veut donc très discret au milieu de cette communauté peu tolérante. Mais c’est sans compter sur cette rencontre lors du séminaire de Provo high, celle qui fait vibrer son petit cœur d’homo : Sébastian. Ce jeune homme, fils de l’évêque, et gagnant de ce séminaire l’année précédente chamboule cette vie qu’il fallait à tout prix cacher. « Vous voyez, ces moments tellement surréalistes que tu te demandes si tu es vraiment là ? Quand ce n’est pas une hyperbole, mais que, pendant une fraction de seconde, tu as l’impression de ne plus être dans ton corps ? C’est ce qui est en train de m’arriver. J’ai le vertige d’être ici avec lui. »
Comment ne pas être charmé par un livre autant ouvert à la tolérance. Aborder l’homosexualité et la bisexualité est toujours un exercice d’équilibriste en jeunesse. Les deux auteures traitent le sujet en profondeur sans vulgarité ni tabou, avec infiniment de respect envers les croyances de chacun. On comprend le chemin parcouru par nos personnages, les épreuves qu’ils subissent jusqu’à l’acceptation et franchement je les admire singulièrement. Autoboyographie c’est un hymne à l’amour, à la vie. Une romance indispensable pour triompher des différences.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2018/08/03/36606008.html
Qui ne connaît pas Christina LAUREN ? Ce duo de femmes s’est créé une place dans le cercle des auteurs incontournables de romances. Même si vous ne les avez pas lus, vous avez déjà entendu parler de leurs séries « Beautiful Bastard » ou encore « Wild Men ».
Avec « Autoboyographie », Christina LAUREN sort complément des sentiers battus, en proposant un Youn Adult, qui plus est un M/M.
Tanner est au lycée et son dernier semestre de terminale va commencer. Avec sa meilleure amie, Automn, ils doivent décider des cours qu’ils doivent suivre. Ne sachant pas vraiment pour quelle option opter, Automn convainc Tanner de s’inscrire au Séminaire. Ce cours très sélectif a pour objectif que chaque élève écrive et termine un livre.
Pas spécialement convaincu, Tanner y va malgré tout.. et pendant ce cours il va faire la rencontre de Sébastien. Il a un an de plus que lui, a participé l’année d’avant au Séminaire et revient en tant qu’assistant du professeur. Il a été choisi parce que le livre qu’il a écrit pendant ce cours va être publié par une maison d’éditions dans les mois à venir.
Tanner ne pensait pas être autant chamboulé à sa simple vue. Sa vie va prendre un tournant qu’il n’imaginait pas.
J’étais vraiment curieuse de me plonger dans cette lecture, parce que je savais qu’elle allait me retourner. Et ça n’a pas loupé.
« Autoboyographie » va nous présenter la romance entre Tanner qui est bisexuel, qui est déjà sorti avec des garçons, mais qui cache son orientation, avec Sébastien, qui est hétérosexuel. Tanner tombe immédiatement sous le charme de Sébastien et même si un lien très fort va les unir très rapidement, Tanner ne connaît pas son orientation sexuelle.
Cette relation va être d’autant plus difficile car ils sont mormons. Autant dire que cette communauté n’est pas très ouverte au sujet des relations qui sortent du cadre traditionnel qu’ils ont eux-mêmes établis, c’est à dire entre une femme et un homme.
Toute cette tension créée par la société dans laquelle évoluent les personnages apporte encore plus de drame, de sentiments à cette histoire qui aurait pu être tout simplement ordinaire.
Leur romance est incroyablement pure, intense, pleine de bons sentiments, mais aussi de maladresses. Entre le monde impitoyable des adultes et la naïveté des adolescents, il est parfois difficile de faire les choses convenablement, avec réflexion, de faire les bons choix.
Plus d’une fois on a les larmes aux yeux face à ce choc des générations, des cultures, et j’en ai encore le cœur serré.
Plus qu’une romance entre deux hommes, c’est avant tout un Young Adult qui nous questionne sur la vie, la vraie. Sur la période si délicate entre l’adolescence et l’âge adulte. Savoir faire la part des choses, savoir se questionner sur ce que l’on souhaite et pas forcément sur ce que les autres attendent de nous. Savoir s’assumer, lâcher prise, vivre tout simplement.
Il y a tant de messages dans « Autoboyographie » que je pourrai encore continuer. Même si j’ai 28 ans, je me suis pris une belle claque dans la figure, une belle leçon de vie. Cette lecture était tellement pleine d’amour et d’espoir !
J’aurais tellement aimé avoir ce livre entre les mains lorsque j’avais dix années de moins.
La structure de ce livre est aussi atypique est tellement bien pensée ! Vous ne saurez réellement comment il est monté qu’en le lisant et en le terminant. Quelle idée. J’en reste encore scotchée.
En conclusion, « Autoboyographie » est un véritable coup de cœur. Christina LAUREN m’ont émue, chamboulée, retournée. J’ai eu l’impression d’être de nouveau adolescente tant je me suis sentie concernée par tous les messages véhiculés dans ce livre. Plus qu’un Young Adult, c’est un vrai plaidoyer à l’acceptation de l’autre, de soi, de l’amour et de la vie.
A lire de toute urgence !
( https://lectrice-lambda.blogspot.fr/2018/05/autoboyographie-christina-lauren.html )
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