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Austriaca, n° 74/juin 2012 : Vienne, porta Orientis

Couverture du livre « Austriaca, n° 74/juin 2012 : Vienne, porta Orientis » de Dieter Hornig et Johanna Borek et Johannes Feichtinger aux éditions Pu De Rouen
  • Nombre de pages : 230
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Vienne a indéniablement occupé les deux fonctions, celui d'un bastion et d'une porte, voire celui d'un pont. En raison de sa situation géographique, la ville entretient une relation particulière avec un « Orient » que les Viennois d'ailleurs situent traditionnellement directement à leur porte.... Voir plus

Vienne a indéniablement occupé les deux fonctions, celui d'un bastion et d'une porte, voire celui d'un pont. En raison de sa situation géographique, la ville entretient une relation particulière avec un « Orient » que les Viennois d'ailleurs situent traditionnellement directement à leur porte. C'est cette proximité qui pousse l'ambivalence entre porte, pont et bastion à son paroxysme. D'un point de vue historique, les périodes de paix et d'échanges florissants dominent largement. La mémoire collective continue cependant à privilégier les moments de confrontation guerrière. Ces derniers servaient et continuent à servir à fabriquer l'image d'un ennemi que la politique, hier comme aujourd'hui, n'a cessé d'instrumentaliser.
Le regard sur l'orientalisme viennois contribue évidemment à modifier et à nuancer considérablement l'approche d'Edward Said. L'Orient viennois est plus fortement ottoman que dans le reste de l'Europe où la turcomanie décline dès le début du 18e siècle pour céder la place à la fascination de la Chine, de l'Inde et finalement de l'Égypte.

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