Des idées de lecture pour ce début d'année !
Ici, de courts textes sont assemblés sous forme de collage, comme les voix parfois dissonantes d'un concert de kiosque un soir d'été. Dissonantes parce qu'il s'agit d'illustrer l'absurdité, la cruauté du monde contemporain : le racisme, la torture, la bêtise...
Au fil des pages, aux angles de Beaubourg, les couples se défont, une femme professeur se décourage, les hommes meurent. L'été du titre est celui de la langueur hypocrite, de la déliquescence d'un univers qui se défait... l'écriture, comme la voix ténue et flûtée d'un mirliton d'enfant, vient alors comme un effort pour rassembler le monde et se rassembler soi-même. « Il tue, j'écris. Il tue, j'écris. Il tue, il tue, j'écris, il tue, j'écris, j'écris... » Dans la cacophonie désespérante, une femme écrit comme marche un somnambule : « pour que ça soit efficace, il ne fallait pas faiblir ». Et sa voix finit par être entendue.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."