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3200 personnes décèdent chaque année à Genève. Pendant quelques jours, la fin de leur vie ouvre un temps hors du temps: celui des soins mortuaires, du rituel funéraire, du passage par le feu ou par la mise en terre, du deuil. Un temps chargé en événements, en émotions et en dilemmes pour les endeuillés, souvent pris entre des traditions qui s'estompent et des pratiques nouvelles qu'on perçoit sous un jour encore incertain.
Trois fois sur quatre, l'organisation de ce premier acte posthume de la vie sociale est confiée au Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire, créé par la Ville de Genève en 1866. Issu d'une époque où les préoccupations sociales prennent le relais de la charité chrétienne et où Genève commence à devenir multiculturelle, le Service offre aujourd'hui des obsèques gratuites à la population domiciliée sur le territoire communal, naviguant entre la diversité des demandes et des croyances.
Ce livre suit à la fois le personnel des Pompes funèbres, les corps des défunts qui achèvent leur passage sur terre, les familles aux prises avec la complexité existentielle des funérailles, les célébrants religieux ou séculiers qui donnent vie aux cérémonies, le Service lui-même au fil de 150 ans d'histoire.
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