Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« S'il n'a certes pas la puissance du «rire de laMéduse», tel qu'analysé par Hélène Cixous, dans un texteresté célèbre de 1975, qui lança, en France, la secondevague du féminisme, le rire discret d'Atalante n'en est pasmoins éloquent. Il dit quelque chose du bonheur qu'il y aà se savoir libre de ne pas cultiver les «passions tristes» etde ne pas attacher d'importance à ce qui, au fond, en a sipeu : la virilité, dont les oncles de Méléagre craignent ledélitement, si Atalante était venue à terrasser, à elle seule,le monstre à front bas. Libre de prendre les choses à lalégère, en faisant montre d'un détachement dont s'avèrentincapables ses frères d'armes, la fine fleur de la jeunessegrecque. Libre, enfin, de ne pas subir les assignationsà résidence génériques, celles qui vous enjoignent de vouscantonner aux fonctions traditionnellement reconnuesà la femme et à la mère. [...] Un élixir de jouvence, donc,à boire sans modération, si l'on veut être au rendez-vousde l'ivresse. »Extrait de la préface de Marc PoréeSe proposant de traiter une captivante légende mythologiquesous la forme d'une tragédie grecque rêvée, traduite dans une sorted'anglais archaïque, Swinburne trouve ainsi, avec Atalante àCalydon, un puissant moyen de déchaîner allégoriquement, enplein puritanisme victorien, les démons les plus intimes et les plusfascinants de son art poétique réputé décadent.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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