Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
Escortée par deux chefs arvernes, une mystérieuse adolescente vient d'arriver au village. César et ses légionnaires la recherchent, et pour cause : au village, on murmure que le père de la visiteuse ne serait autre que... le grand Vercingétorix lui-même, jadis vaincu à Alésia ! Astérix et Obélix, les héros créés par René Goscinny et Albert Uderzo, reviennent dans une nouvelle aventure, La fille de Vercingétorix, toujours imaginée par le fameux tandem Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.
Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
Disons le tout de suite, je ne suis pas une spécialiste. Je dois lire 3 BD par an max. Mais bon Asterix, cela se laisse lire, il y a un vent de nostalgie.
J'ai aimé "la fille de Vercingetorix".
Est-ce que c'est par ce que j'ai deux fille ado ? Ils me font rire les ado avec leur caractère bien trempé et la volonté de faire bouger les choses. La fille de Vercingetorix est de la même trempe et Astérix et Obelix auront bien du mal à la suivre. Idefix, écolo avant l'heure, se retrouvera dans cette génération.
Les jeux de mot m'ont fait sourire et les personnages sont toujours aussi sympa.
Bref, j'ai passé un bon moment.
Et bien me voilà qui lis de la BD maintenant ! Diantre, que m'arrive-t-il ?
Je n'ai jamais été très portée sur la bande dessinée, même enfant. Je ne lisais que les Boule et Bill, et les BD de la collection « Tendre banlieue » quand j'étais adolescente. Je dois même avouer que je n'ai jamais lu un Tintin en entier de ma vie (et pourtant on avait toute la collection à la maison) ni d'album d'Astérix avant celui-ci. Oui, forcément, je connaissais l'univers, un village d'irréductibles Gaulois, la potion magique, Obélix qui était tombé dedans quand il était petit...
Cette BD traînait dans le salon d'amies que je suis allée voir il y a peu de temps. En buvant tranquillement mon café, me réveillant à peine de ma grasse matinée, je me suis dit que ce serait le bon moment pour la découvrir. Et je dois avouer que j'ai passé un très bon moment de lecture. Plus que l'histoire en elle-même, j'ai aimé les traits d'humour des auteurs.
Je juge de ma toute minime riquiquix expérience de lecture, je ne sais pas ce que le scénario vaut par rapport aux autres histoires.
En bref, une lecture divertissante, plaisante et pas très longue.
Et je pourrai enfin dire, au cours d'un dîner mondain, que j'ai lu un Astérix dans ma vie !
Lue en juin 2021
Quand l’Histoire taquine nos classiques…
Nous retrouvons une nouvelle fois nos deux gaulois préférés – Astérix et Obélix – pour une nouvelle aventure qui semble aux premiers abords, plus calme. Mais, en fait non. Ils sont chargés par leur chef, de garder un œil « discrètement » sur Adrénaline, la fille du célèbre Vercingétorix.
Même si la BD reste plaisante à lire, on rit des mimiques et répliques d’Obélix, on distingue parmi les pirates Charles AZNAVOUR, il manque quelque chose. Les deux auteurs « héritiers » de la saga ont gardé le style de leurs papas mais, ce n’est pas tout à fait pareil. Je m’en étais moins aperçue dans Astérix et la Transitalique. Vous me traiterez peut-être de puriste mais, je pense qu’un classique doit resté ce qu’il est…
Ce n'est pas leu meilleure Astérix, nous sommes loin du foisonnement de jeux de mots de l'époque glorieuse de notre petit gaulois. C'est néanmoins toujours avec plaisir que l'on retrouve nos héros invincibles.
Sorti il y a quelques jours, "La fille de Vercingétorix" a, comme ses trois prédécesseurs, fait naître des discussions sans fin à la fois sur la qualité de l'album, mais également sur la légitimité de la paire aujourd'hui responsable des aventures du petit Gaulois. Sur les forums, les réseaux sociaux, il y a de tout, ceux qui voient d'un bon œil ce passage de relai, ceux qui prétendent avoir quitté le navire en même temps que Goscinny ("Astérix chez les Belges") ou Uderzo ("Les dieux nous sont tombés sur la tête."). Le point commun entre tous ceux-là : ils auront tous lu ou presque ce 38e album des aventures d'Astérix d'ici quelques semaines.
Je ne fais pas exception à la règle. Depuis que Ferri et Conrad ont repris le flambeau, j'ai toujours une petite réticence avant d'entamer la lecture d'un album d'Astérix. Pourtant, à chaque fois que je le termine, je ne peux nier que j'ai passé un bon moment. D'une part, parce que le duo connaît son Astérix sur le bout des doigts et surtout parce qu'album après album, leur Astérix a su conquérir le cœur des irréductibles fans que nous sommes.
Beaucoup ont argué de la modernité du sujet et on ne peut nier qu'on trouve un écho certain à notre actualité dans cet album. Adrénaline a un côté icône qu'on prête aujourd'hui à une Greta Thunberg, l'urgence écologique chère à Idéfix trouve un écho certain du côté des adolescents gaulois. Toutefois, "La fille de Vercingétorix", par certains aspects, m'a fait penser à "La rose et le glaive" dans lequel Uderzo, seul aux commandes, évoquait la condition féminine. Le ton est bien sûr plus moderne tout comme les clins d'oeil, mais pour autant, cela reste du pur Astérix à l'image du pirate Aznavour et surtout des retrouvailles avec le patois arverne que l'on avait découvert avec le bouclier éponyme.
J'aurais bien quelques réserves sur la personnalité d'Adrénaline plus esquissée que construite ou le fait que l'album soit trop court - je sais, 48 pages, c'est standard - mais ce serait faire la fine bouche car, comme je le dis plus haut, j'ai passé un bon moment, comme à chaque fois que je retrouve un personnage cher à mon enfance.
Difficile de prendre la relève des deux pères mythiques d'Astérix. Le dessin est facilement reproductible....mais l'humour Gaulois et franchement génial de Goscinny reste inégalé.
Pour moi c'est juste passable .....
Comme beaucoup, j’ai grandi avec Astérix et autant l’absence ou presque de personnages féminins ne m’a pas vraiment touché à l’époque, autant l’idée de découvrir un personnage féminin avec un vrai rôle à jouer m’a bien tenté maintenant. Alors oui sur le papier ça fait plaisir mais encore faut-il que ça ne soit pas juste une récupération marketing pour se donner une apparence féministe. Vous l’aurez compris je suis très fâchée au sujet de cette histoire plus que conservatrice. On suit la fille de Vercingétorix dont les 2 papas adoptifs décident qu’il faut la cacher chez nos irréductibles Gaulois. Mais attention, Adrénaline a un fort caractère, est rebelle et fugue régulièrement pour pouvoir suivre sa voie. Jusque là ça part bien mais malheureusement il est hors de question de garder une femme qui veut décider de son destin sans rentrer dans son bon petit carcan de brave bobonne au foyer. Alors que les autres gauloises tentent de la transformer en « vraie fille », oui c’est logique et peut être drôle mais pourquoi ne pas la laisser rester elle-même ? Pourquoi partir d’une fille qui veut mener sa vie comme elle l’entend et ne pas aller au bout ? Je déteste l’idée de continuer à mettre dans le crâne des enfants qu’une fille ça a un projet de vie mais en bonne girouette elle abandonnera tout si elle croise un beau jeune homme et pourra rentrer dans le rang.
A la nuit tombée, Abraracourcix reçoit la visite de deux Arvenes venus lui confier une mission : accueillir pendant quelques jours, Adrénaline, la fille de ''celui dont on ne doit pas prononcer le nom'', le temps pour eux d'affréter un navire pour la mettre en sécurité à Londinium. Car si l'existence de la fille de Vercingétorix, puisque c'est de lui dont il s'agit, est une surprise pour tout le monde au village, le secret a été dévoilé à César par le traître Adictosérix. Depuis il ne pense qu'à la capturer pour en faire une parfaite romaine. Abraracourcix promet bien sûr de prendre soin de la précieuse mais néanmoins rebelle progéniture du chef guerrier. Et c'est à Astérix et Obélix qu'il confie la tâche de veiller sur l'adolescente qui, outre un caractère bien trempé, a aussi une fâcheuse tendance à fuguer. Les deux compères vont avoir fort à faire pour juguler les envies d'évasion de la jeune fille.
Par Toutatis ! Qu'arrive-t-il à nos irréductibles gaulois ? Tel Vercingétorix à Alésia, ils ont rendu les armes devant le scénario indigent de leurs dernières aventures. C'est fascinant de voir qu'avec les mêmes ingrédients deux cuisiniers peuvent produire deux plats totalement différents. On a donné à Jean-Yves Ferri des produits de qualité et qui ont fait leurs preuves, des épices et un tour de main et une fois sa petite cuisine effectuée, il nous livre une recette sans saveurs, sans originalité. Parsemé de jeux de mots qui ne font même pas sourire et de personnages réels tombés là comme un cheveu dans un bouillon fadasse, son plat n'est pas indigeste, non, il a juste autant de goût qu'un produit surgelé. Pourtant l'idée était bonne de frotter nos héros à une adolescente rebelle mais ça ne prend pas, il ne se passe rien et on ressort déçu d'une lecture qu'on préfèrera oublier très vite. Ce qui devrait être aisé d'ailleurs.
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