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Idolâtré par les uns, diabolisé par les autres, Ariel Sharon est un personnage complexe, le dernier représentant d'une génération militaire et politique qui fut de tous les combats menés par l'Etat juif depuis sa proclamation en mai 1948. Chef de guerre charismatique, il fut longtemps, en Israël comme dans le reste du monde, l'incarnation de ce " peuple d'élite, sûr de lui et dominateur " avec lequel Charles de Gaulle prit ses distances en 1967. Cette notoriété et les passions qu'il suscitait, chez ses partisans comme chez ses adversaires, ont pu occulter les contradictions d'un personnage souvent assimilé aux extrémistes du " Grand Israël ". Longtemps, il porta la marque des massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila, perpétrés par les milices chrétiennes libanaises, dont il fut reconnu, en Israël, " indirectement responsable ". Pourtant, c'est le même Ariel Sharon qui, au bout d'un cheminement personnel intellectuel et politique, mit un terme au rêve messianique des colons en procédant à l'évacuation des implantations juives de Gaza. Sharon l'enfant solitaire, Sharon le soldat, Sharon le paysan, Sharon le bâtisseur, Sharon le chef de clan, Sharon l'animal politique apparaissent tour à tour dans cette biographie qui tente d'analyser au plus près la vérité d'un homme d'exception, dont le destin s'est forgé dans le sang et les larmes.
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