80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'établissement de la United Fruit Company en tant qu'agent politique mondial avec ses plantations de bananes a rencontré une résistance considérable. La résurgence des archives photographiques de la compagnie est au centre des considérations de ce livre. En explorant un ensemble de pratiques, d'institutions et de relations, ainsi que les contextes esthétiques et épistémiques des images en botanique, archéologie et médecine tropicale, ce livre soutient que les archives photographiques, négligées mais importantes, ont rendu possible l'expansion du capitalisme d'entreprise dans les Caraïbes. « Puisque les archives photographiques ont tendance à suspendre le sens et l'utilisation, le sens existe dans les archives dans un état à la fois résiduel et potentiel », affirme Allan Sekula.
Lisant les archives photographiques à contre-courant, ce livre examine les images à partir de leur « inconscient optique » et à travers les silences et les omissions des archives ; en tant que résidus, elles attestent de l'(in)visibilité de la violence des altérations radicales de l'environnement causées par l'homme et de ses implications culturelles. Les imaginaires puissants des archives, envisagés comme un chronotope de l'éternelle transition vers la modernité, une promesse de la modernisation elle-même, ont effectivement fait entrer les Caraïbes dans la modernité. Pourtant, l'après-coup des photographies permet de scruter cette modernité et de reconnaître la violence incarnée par l'acte fondateur de l'archive.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année