Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Le désert n'est pas le néant.
Il n'est ni inhabité, ni inquiétant. Le cinéma d'Antonioni n'est pas non plus la représentation d'une humanité finissante perdue dans le vide. Antonioni n'est pas le cinéaste de l'incommunicabilité. Cet ouvrage, en laissant se déployer le motif du désert, tend à dégager l'oeuvre du cinéaste de cette interprétation réductrice. Si l'homme s'égare dans le désert et si la figure d'Antonioni s'évanouit dans le brouillard tel un mirage, il s'agit là d'un passage : de la perte des repères à l'absence de repère, d'un mode d'existence sédentaire à un mode d'existence nomade.
Quand l'individu se dédouble, se multiplie, se " dépersonnalise ", quand la recherche n'a plus d'objet, quand il n'est plus question de trouver un enracinement, un ancrage dans l'espace, dans le temps, dans une identité, le désert advient. Un désert vertigineux.
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