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C'est dans son château-observatoire " Abbadia ", à Hendaye, que la personnalité d'Antoine d'Abbadie, homme de science et de foi, s'exprime le mieux. La célébration du bicentenaire de sa naissance (1810-2010) est l'occasion de redécouvrir ce lieu d'exception, marqué par la vision des grands architectes Claude Parent, Eugène Viollet-le-Duc et Edmond Duthoit.
Par la donation qu'il a consentie en faveur de l'Académie des sciences en 1895, Antoine d'Abbadie a clairement marqué sa volonté de voir son oeuvre poursuivie, lui qui s'attacha, en dernier lieu, à la réalisation de la Carte du ciel. Respectant sa volonté, l'Académie des sciences a maintenu au château d'Abbadia l'activité de son observatoire astronomique, grâce au concours du Centre national de la recherche scientifique. Des observations ont ainsi eu lieu de 1899 à 1975, au moment où l'évolution des techniques et l'apparition des satellites ont conduit l'Académie à fermer définitivement l'observatoire du château d'Abbadia devenu obsolète.
Abbadia est aujourd'hui un lieu de visite et un centre culturel scientifique, ouvert à tous les publics qui sont accueillis de février à mi-décembre. Saisi par la sombre ambiance du hall d'entrée, le visiteur se laisse ensuite gagner par le charme de la savante polychromie que diffuse le vitrail de la grande verrière et il pénètre alors dans un univers orientaliste à nul autre pareil. Ce goût pour l'exotisme fut partagé par Pierre Loti qui sut nouer avec Virginie d'Abbadie de solides liens d'amitié et dont le roman " Ramuntcho ", publié en 1892, témoigne de cette complicité.
L'austère manoir irlandais égaré sur la lande basque est à l'image d'Antoine d'Abbadie, homme de science rigoureux qui voulut découvrir les sources du Nil blanc et passa douze ans de sa vie en Éthiopie aux côtés de son frères Arnauld ; son espoir d'accueillir Napoléon III dans son château fut à jamais déçu par le cours de l'Histoire. Antoine d'Abbadie fut également l'initiateur des Jeux floraux basques, concours poétiques annuels qui furent inaugurés en 1851 à Urrugne.
C'est au parcours de cet académicien peu conventionnel que vous invite ce livre qui illustre la devise qu'il fit sienne : " plus être que paraître ".
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