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L'anglophobie ancestrale, historique et si française, celle dont nous entendons parler depuis notre plus tendre enfance ne serait-elle qu'un mythe, une accusation exagérée portée par une presse britannique avide de faire la leçon à son voisin d'outre-Manche ? Provocante au regard des publications communes et des mouvements d'humeur populaires, cette affirmation prend tout son sens quand on tente de mesurer le poids politique réel de l'anglophobie, son influence sur les milieux dirigeants français.
L' étude croisée d'abondantes archives britanniques, allemandes et françaises permet d'affirmer que, de la crise franco-britannique de Fachoda, en 1898, à celle de Mers el-Kébir, en 1940, les détenteurs du pouvoir ont été moins réceptifs à ces thèses qu'on ne le présumait naguère. Si les vrais anglophobes paraissent peu nombreux, l'anglophobie apparaît importante, véritable instrument entre les mains des diplomates français et britanniques.
Sa gestion détermine la nature des alliances de guerre du XXe siècle. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux amateurs d'histoire qu'aux étudiants, agrégatifs et chercheurs désireux de démythifier l'histoire des relations franco-britanniques.
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