Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Lorsque naquit Andrea Tron en 1712, Venise se remettait avec difficulté de deux siècles de guerres incessantes contre l'ennemi turc. Son trésor était vide, son empire avait disparu. Enveloppée dans un magnifique isolement, elle s'éloignait doucement de la réalité, remplaçant le goût du risque et les victoires maritimes par l'attrait du jeu et la poursuite effrénée des plaisirs. La formation particulièrement poussée du jeune patricien, son sens aigu de l'État, sa compétence acquise au cours de missions diplomatiques en Europe, lui firent appréhender très jeune les problèmes économiques et politiques qui paralysaient la Sérénissime. Gentilhomme des Lumières, ami et admirateur de Montesquieu, il fut soutenu par sa femme Caterina qui animait un salon littéraire de haute volée, fréquenté entre autres par Goldoni et les frères Gozzi. Devenu procurateur de Saint-Marc, il s'attacha à restaurer la confiance financière et à moderniser les institutions et l'université tout en combattant avec force les tentatives de rébellion contre la puissance du Conseil des Dix, seul garant à ses yeux de la primauté de l'État. Andrea Tron mourut en 1785, douze ans avant la fin de la République de Venise, une fin programmée dont il pressentait dès le milieu du siècle, l'arrivée inéluctable. Toute son action politique, même dans ses aléas les plus contestables, n'eut qu'un but : permettre à Venise de durer.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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