"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'enquête menée par Kathy Austin dans la forêt amazonienne, durant les années 1950, prend une nouvelle tournure après la découverte d'un cadavre de conquistador dans une grotte. Accompagnée de Délio qui fait partie des services secrets brésiliens, Kathy décide de poursuivre ces recherches dans des lieux reculés où semble vivre une mystérieuse créature qui serait d'origine extra-terrestre...
Une saison passionnante sur fond d'aventure et de fantastique.
Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Leo fait partie de ces auteurs capables de se renouveler tout en restant dans la même veine, souvent en suivant les mêmes recettes… Mais si ça fonctionne, pourquoi s’en priverait-il ? Et, entre nous, ça fonctionne plutôt bien. Les ingrédients habituels sont effectivement bien présents : La belle brune agent secret de sa Majesté, capable de faire chavirer ses ennemis comme les espions de son propre camp, un être mystérieux probablement venu de l’Espace, le dépaysement exotique (cette fois-ci l’Amérique du Sud, le Brésil, cher à Leo) et, pour couronner le tout, les nazis ayant fui l’Europe à la fin de la guerre. En outre, Rodolphe et lui utilisent la technique des chapitres imbriqués qui ont fait le succès d’auteurs comme Bernard Werber (Les Fourmis, etc.) ou Dan Brown (Da Vinci Code, etc.). Un coup on est Brésil, Trois pages plus tard on est en Roumanie. On y suit des personnages et des histoires qui semblent ne pas avoir grand-chose en commun mais dont les fréquentes interruptions entretiennent non seulement le suspens mais excitent encore plus notre intérêt.
Dans cet épisode, l’intrigue en elle-même, côté brésilien en tout cas, s’éclaire quelque peu grâce à de nouvelles informations qui permettent de refermer des portes ouvertes dans les tomes précédents. Ceci dit, Leo et Rodolphe en ouvrent de nouvelles avec notamment les squelettes de conquistadors. Par ailleurs, ils nous maintiennent toujours en haleine avec les interventions rares mais heureuses du géant blanc hydrocéphale.
Côté dessin, on peut dire qu’il n’y a pas photo… Le trait de Marchal est nettement plus assuré que celui de Leo. Les mouvements et attitudes des personnages sont beaucoup plus fluides et naturels. Le Rendu des textures, de la matière et des couleurs est également de très bonne qualité. En fait, je pense que Leo a eu une excellente idée en laissant le dessin à Marchal depuis Namibia.
En tout cas, si vous aimez les univers de Leo et Rodolphe vous ne devriez pas être déçus par Amazonie, qu’il s’agisse de ce tome-ci comme des deux précédents. Et si vous ne connaissez pas, n’hésitez pas, c’est toujours un plaisir de lire leurs séries.
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