"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Si c'est la guerre qu'ils veulent, ils l'auront. Ils auraient dû réfléchir avant de s'attaquer à nous ».
Échappés de leurs cercueils, M. Savage, surnommée Em, et ses compagnons ont parcouru des kilomètres de couloirs envahis d'ossements, affronté la faim et la soif, combattu un redoutable ennemi, les Adultes, avant de pouvoir enfin sortir du piège dont ils étaient prisonniers. Mais arrivés sur Omeyocan, le monde qui leur est destiné, les jeunes survivants déchantent vite...
Pour protéger et nourrir son peuple, à présent constitué de centaines d'enfants, Em va devoir explorer une cité dévastée, perdue au coeur d'une jungle habitée par de terribles créatures et, semble-t-il, d'autres êtres humains. Mais le danger qui guette la troupe ne vient pas seulement de l'extérieur. À mesure que le passé rattrape les adolescents, des clans se forment, des luttes intestines menacent la cohésion du groupe, l'adorateur d'un dieu assoiffé de sang est même prêt à tout pour renverser la jeune Savage...
Jusqu'où Em ira-t-elle pour conserver sa place de chef ? Entre la survie de tous et le pouvoir, que choisira-t-elle ? Dans la suite d'Alive, Scott Sigler, véritable maître du thriller psychologique, joue une fois de plus avec nos nerfs. Et avec quel brio !
https://colorandbook.blogspot.com/2020/11/the-generations-tome-2-alight-de-scott.html?m=1
Ce deuxième tome était une bonne surprise, c'est clairement un tome de transition, mais il possède ces propres enjeux. L'univers devient plus riche. En effet, on découvre une nouvelle planète qui regorge de mystère et de danger. Il y avait de l’action, beaucoup de mystères et de la profondeur. J’ai hâte de découvrir la conclusion de cette saga.
Les + :
* J'aime toujours autant cet univers que j'ai trouvé riche et complexe. J'ai aimé sa noirceur, son originalité et sa densité. On en apprend encore beaucoup dans ce tome-ci ce qui enrichis encore plus le monde crée par l'auteur.
* L'histoire en elle-même est vraiment prenante. J'ai adoré découvrir comment Em et ses compagnons allaient survivre et trouver leur place dans cette nouvelle planète. Ils ont du trouver a manger, éviter la guerre, souder leur équipe et surtout survivre.
* J'ai beaucoup aimé retrouver les personnages. Dans ce tome-ci, ils évoluent beaucoup. On découvre de plus en plus leur vrai caractère.
* L'auteur a su me plonger à fond dans son univers et me faire ressentir énormément d'émotions !
Les - :
* Il y a beaucoup de longueurs, surtout au début je me suis légèrement ennuyée.
* Je dois bien avouer que par moment Em m'a vraiment tape sur les nerfs.
* Il y avait trop de personnages secondaires, ce qui a fait que j'étais un peu perdue, et certains manquaient de profondeur.
Je remercie infiniment les éditions Lumen pour leur confiance. Le premier tome de Scott Sigler m’avait fait forte impression. Le mystère collait à la peau et on oscillait entre malaise et curiosité. Après les explications finales, j’étais curieuse de savoir ce que l’auteur nous réservait par la suite. J’avais le sentiment qu’il gardait encore de nombreuses cartes dans sa manche. De fait, j’attendais quelque chose d’assez sensationnel, riche en tension et en émotion. Je ne me suis pas trompée. J’y ai même trouvé plus – beaucoup plus ! – que prévu…
À partir d’ici, la chronique comportera des spoilers très importants. Si vous n’avez pas lu Alive, je vous déconseille fortement de poursuivre.
Em et ses compagnons ont finalement réussi à rejoindre Omeyocan, laissant les Adultes en orbite. Ils sont décidés à se construire une vie bien méritée sur cette nouvelle planète qui ne semble attendre qu’eux. Seulement les choses se gâtent très rapidement. Les réserves s’épuisent, les conflits internes se révèlent au grand jour et des dangers règnent en maître sur la planète. Le compte à rebours a commencé. S’ils veulent survivre, ils vont devoir s’organiser, coopérer et livrer une lutte acharnée. La pauvre Em est de plus en plus sous pression et sa position de chef va la propulser en premier plan dans cette aventure uniquement guidée par l’instinct de survie.
Commençons déjà par ce qui fâche : les mauvais points. Pour être honnête il n’y en a qu’un seul, très vite occulté par toutes les qualités que nous offre cette aventure ahurissante. J’ai malheureusement trouvé que l’histoire commençait trop lentement. Il m’a été difficile de m’immerger au début, et comme Em et les autres, j’ai dû patienter un petit moment avant de m’habituer aux lieux, à l’atmosphère – bien différente du terrifiant huis clos de Alive – et aux nouveaux enjeux. Après une petite centaine de pages, la magie a commencé à opérer et j’ai vraiment pu me régaler.
Car c’est le premier mot qui me vient en tête, Alight est un régal. Scott Sigler tape haut et fort, il nous prouve de bout en bout qu’il a pensé à tout, que rien n’est acquis et que tout peut encore basculer. Il serait vain de vous décrire l’étendue de tout ce que le roman m’a évoqué, mais je suis passée par un caléidoscope d’émotions à l’état brut. Je me suis surprise à haïr certains personnages, à en aimer d’autres, certaines scènes étaient un supplice, ni plus ni moins, et d’autres me filaient la chair de poule.
Loin des clichés de Young-Adult, Scott Sigler brime ses personnages, il les met face à leurs doutes, leurs hésitations et leurs pires cauchemars. Combien de fois ai-je été contrainte de refermer le livre, simplement pour respirer quelques minutes et échapper à toute la pression générée par cette histoire ? Ce n’est pas très compliqué : Alight, c’est 568 pages sur la corde raide.
Parlons personnages, maintenant. Dans Alive, j’avais eu un mal fou à cerner Em. Elle-même se connaissait peu, et certaines de ses propres réactions la choquaient. Difficile de comprendre un personnage qui ne se comprend pas… Dans Alight, les choses ont sensiblement évolué. La vérité, c’est qu’Em n'est pas là pour qu'on l'aime ou qu'on la déteste. Elle est là, c'est tout. Efficace et parfois dure, même envers ses plus proches amis, elle tente de rester digne et de ne pas se laisser submerger par la situation de plus en plus critique. Scott Sigler n'essaie pas de nous la rendre sympathique, car Em n’est pas une personne constante. Elle est complexe et peut paraître désagréable et imbue d'elle-même. Le plus étrange, c’est que je me suis beaucoup attachée à elle dans cet opus, et ses élans, qui auparavant ne m’inspiraient pas confiance, prennent peu à peu tout leur sens. Em est une héroïne comme on n’en fait plus, tout simplement. Elle a un grand cœur, même si elle peine à l’exprimer, et elle est indécise et pas infaillible. Contrairement au premier tome, elle se remet régulièrement en question, commence à douter d'elle, de ses capacités et de sa place de leader.
Sa position est plus instable qu’on ne le croit dans Alight. On est aux premières loges pour découvrir la dynamique de groupe. Pour Em qui est aux commandes de tout ce petit monde, les choses se compliquent. Entre les mutineries, le danger du dehors, la menace invisible des Adultes et la survie pure et dure… Rien n'est rose sur Omeyocan et l’équilibre du groupe est sans cesse en péril. Comment garder en vie trois cents enfants et adolescents ? Em n’a pas terminé de cogiter à ce sujet…
Concernant les autres personnages, j’ai beaucoup aimé Bishop (ses airs de grand colosse timide sont parfaitement attendrissants) ainsi que Spingate. Par contre, j’ai eu un énorme problème avec Aramowski.
Aramowski... le simple fait qu'il soit là et qu'il ouvre la bouche me donnait envie de lui arracher la langue. Ce personnage est tout bonnement insupportable ! À chaque fois qu'il intervenait dans l'histoire, je mettais au point tous les sévices qu'il serait bon de lui faire subir. Au lieu de contribuer à la survie du groupe, il engendre de nouveaux problèmes et rend la situation plus corsée de jour en jour. Le pire, c'est qu'il s'en gargarise et invoque sa religion, toujours sa religion.
La palette de personnalités n'est pas là par hasard. Chaque personnage représente un mode de pensée, un rouage de notre communauté. Le groupe mené par Em est une microsociété qui cherche à se construire, à s'établir et à se défendre. On y trouve des frictions, des insurrections et des idées qui divergent les unes des autres. Le travail de Scott Sigler est impressionnant, sur ce coup-là.
En résumé, Alight est une suite bluffante qui a frôlé le coup de cœur de très près. Malgré un début un peu trop lent à mon goût, ce roman présente des qualités très appréciables. Les amitiés se nouent et se dénouent, les interrogations se pressent sur nos lèvres, et Scott Sigler ne laisse absolument rien filtrer, pour notre plus grande frustration. Au niveau de l’intrigue, on a affaire à un véritable page-turner, et le côté humain n’est pas en reste non plus. Vous aurez sans doute envie de pleurer, d’assassiner et torturer quelques personnages au passage… mais vous aurez surtout une envie folle de découvrir le troisième et dernier opus de The Generations.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/the-generations-tome-1-alive-scott-sigler
http://papillonvoyageurbloglivresque.weebly.com/chroniques/the-generations-tome-2-alight-scott-sigler
Alight est le tome 2 de la trilogie The generations dont le tome 1 est plus couramment appelé Alive. Je remercie sincèrement les éditions Lumen pour ce deuxième opus tant attendu et, ma gratitude est dirigée plus particulièrement envers Emily pour sa confiance ! Enfin, trêves de bavardages, ce super parpaing de 568 pages sort aujourd'hui et si vous ne l'attendiez pas spécialement avec impatience, moi je peux vous assurer que vous passez à côté de quelque chose ! C'est un énorme coup de foudre !
JE PRÉCISE QUE CETTE CHRONIQUE CONTIENT DES SPOILERS SUR LE TOME PRÉCÉDENT.
Comme vous vous le rappeliez sans doute, à la fin de Alive, les protagonistes se voient confrontés à quelque chose de tout nouveau : Omeycan. Cette planète, qu'ils ont décidé de rejoindre avec beaucoup de chances pour semer les Adultes, leur réserve bien des surprises ! Oubliez ce que vous avez connu avec le premier tome parce que dans cette suite, vous êtes plongés au cœur de la jungle où chaque détail est important. Entre les nouvelles créatures dangereuses qu'ils rencontrent et la soif de guerre d'un religieux extrême, nos héros ne vont pas chômer...
Le début du roman vous fait pénétrer directement dans l'histoire. Un commencement identique au tome antérieur. Em est coincée dans un cercueil. Mais évidemment, pas dans le même contexte... Sans spoilers, puisque c'est dans le résumé du bouquin, je peux vous dire qu'ils ont bien atterri et qu'alors, l'heure est venue de bâtir un endroit où vivre. Pour cela, ils doivent connaître leur terrain puisqu'ils n'en sont qu'à sa découverte. Je trouve que, dès les premières pages, Scott Sigler nous propulse dans son univers avec aisance, tel que j'ai eu l'impression d'avoir débuté cette suite automatiquement après Alive, ce qui n'est pas le cas... J'ai découvert cet univers il y a quelques mois. Néanmoins, si avec le premier opus, il m'a été facile de lire la moitié en une soirée, avec celui-ci, ça n'a pas du tout été le cas. Pas que j'ai moins aimé... Que du contraire ! Selon moi, Alight dépasse largement Alive, alors que d'habitude, on a tendance à être déçus des suites. J'ai seulement mis plus de temps à le lire parce qu'il est tellement intense en émotions qu'il nous faut énormément de temps pour s'en remettre (puis, j'ai l'école, les corrections de mon propre écrit... mais ça au pire, on s'en balance!). Quoiqu'il en soit, qu'il se lise vite ou pas, ce bouquin est une bombe intersidérale.
Le scénario tient la route et suit bien la logique de tout ce qu'on a appris avant. Sauf que maintenant, il n'est plus temps de chercher une sortie, de s'enfuir, de survivre dans un bâtiment... Ici, Em et ses amis sont largués en pleine nature, sur le sol d'une planète dont ils ignorent tout. Personnellement, j'ai trouvé leur arrivée similaire à celle de Clarke et ses amis dans The 100, ça avait la même badassitude. C'était magnifique, excitant... On se met à leur place, on a tellement envie de connaître tous les mystères d'Omeycan. Rien ne paraît incohérent, c'est calculé de A à Z. Au final, dans Alight comme dans Alive, il ne se déroule pas énormément de jours, il n'y a pas tant que ça de profondeur dans le temps. Pourtant, tout s'enchaîne tellement vite avec une écriture fluide et déconcertante qu'on y prête pas attention.
On lit, on savoure et c'est tout.
Il est évident que je tenais à vous souligner un éléments bien précis : La plume Sigler. Pour certains, elle n'aura rien de spécial mais pour moi... C'est une écriture simple mais tellement prenante à la fois. Dès que je lis une phrase de cet auteur, je ne suis plus sur la planète Terre, je suis complètement ailleurs. Emportée dans les tourments de son univers, dans le sadisme de ses idées. Ô oui, c'est un écrivain sadique, très sadique. J'ai beau adoré ce monsieur et son écrit, j'ai envie de lui lancer sur la tête (en toute gentillesse, bien sûr). Je ne vous spoilerai pas mais j'aime ce livre autant que je le hais, à cause d'un seul événement. Faut le faire. Aussi, nous avons affaire, encore une fois, à un suspense haletant, coupant le souffle du lecteur. Vous avez l'impression que vos chouchous sont en sécurité, qu'ils ne leur arrivera rien car ce sont les principaux mais retenez bien : Scott Sigler n'a pas de pitié. Il n'hésitera pas à accélérer vos battements de cœur en même temps que celui de ses personnages, il n'aura aucun scrupule à vous embourber dans le plus grand des stress. Et vous vous demanderez à plusieurs reprises : MAIS POURQUOI ?, ce à quoi je vous réponds immédiatement pour ne pas vous laisser dans le flou : PARCE QUE SCOTT SIGLER. Ce livre tire sa plus grande force de là ; le fait que tout est imprévisible et que même vos hypothèses peuvent se retourner contre vous. Dans ce tome-ci, l'auteur a exécuté un coup de maître magistral qui m'a tout simplement bluffée.
Si je commence à vous parler de tous les personnages, la chronique risquerait de faire un roman entier et vous finiriez par vous ennuyer. Je ne vais pas m'étaler sur beaucoup de personnages, seulement quelques principaux. Em est la narratrice, une protagoniste avec laquelle j'ai eu un peu de mal dans le tome 1, bien que je l'ai quand même aimée dès la première page. Dans cette suite, elle se révèle beaucoup plus différente et contient plus de responsabilités. Des erreurs, elle en fait, comme tout le monde. Mais j'ai adoré cette fille dans le tome 2. Toujours prête à tout pour sauver son peuple, quitte à partir tête la première au cœur de la jungle pour ramener à manger ou combattre les ennemis. Audacieuse et tenace, Em est une adolescente que j'admire beaucoup. O'Malley a énormément changé, je l'ai vu d'un autre œil, surtout au vu de quelques vérités confirmées au fil du roman à son sujet. C'est une personne qui, de base, ne m'avait pas marquée. Dans ce tome-ci, soyez-en sûrs que je m'en rappellerai : il a révélé qui il était vraiment. Et c'est un personnage plus complexe que ce que je croyais, bien qu'il reste aussi « mignon et silencieux » qu'avant leur départ sur Omeycan. Bishop aussi a eu son lot de changement et mon amour pour lui n'a pas changé. Em et lui se rapprochent de plus en plus et on le voit différemment. Je pense que chaque individu de ce livre grandit d'une manière ou d'une autre. Par contre, Spingate, j'ai appris à la détester littéralement. Étant une protagoniste que j'appréciais un minimum avant, dans cette suite, je ne pouvais plus me la voir. Son caractère m'horripile, je ne l'aime absolument pas. J'ai aussi découvert que je haïssais un personnage très fort : Aramovski. Dans Alive, il était déjà lourd mais alors ici, j'aurais bien transpercé le livre de mes mains pour lui défoncer la tête. Voilà, c'est dit. Séquence assez cash, je sais, mais je me demande quand même bien qui peut apprécier ce garçon...
Pour conclure cette chronique, sachez que j'ai eu beaucoup de mal à refermer la dernière page de ce livre. Il se passe un événement tellement... inattendu ? J'ai éclaté en larmes, c'en était trop. J'avais une impression, durant ma lecture, que quelque chose clochait. C'est comme si ça me pesait au ventre... « Je sens qu'un truc va arriver ». BOOM. Explosion. Scott Sigler nous offre la preuve concrète qu'il est un psychopathe impitoyable, non sans nous avoir bercé quelques secondes d'un espoir éphémère. Je n'arrive tout simplement pas à le croire et chaque fois que je repense à ce bouquin, mon cœur se serre. Néanmoins, le final est encore plus surprenante que celle d'Alive. J'ai tourné la page et puis, plus rien. Les infos se répercutent, les révélations s'entrechoquent, la fumée Sigler s'abat sur nous et quand tout s'éclaircit enfin... suite au prochain et ultime tome.
C'est en PLS et le pouce en bouche que je vais terminer ma soirée, une fois cet avis posté !
Grosso modo, si vous avez adoré le premier tome de The generations et que vous avez envie de ressentir des émotions encore plus profondes, je vous conseille ce livre. Scott Sigler nous livre encore avec génie une histoire dont lui seul a le secret. Suspense, peur, action, révélations et amours inavoués sont au rendez-vous...
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