Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
https://colorandbook.blogspot.com/2020/11/the-generations-tome-2-alight-de-scott.html?m=1
Ce deuxième tome était une bonne surprise, c'est clairement un tome de transition, mais il possède ces propres enjeux. L'univers devient plus riche. En effet, on découvre une nouvelle planète qui regorge de mystère et de danger. Il y avait de l’action, beaucoup de mystères et de la profondeur. J’ai hâte de découvrir la conclusion de cette saga.
Les + :
* J'aime toujours autant cet univers que j'ai trouvé riche et complexe. J'ai aimé sa noirceur, son originalité et sa densité. On en apprend encore beaucoup dans ce tome-ci ce qui enrichis encore plus le monde crée par l'auteur.
* L'histoire en elle-même est vraiment prenante. J'ai adoré découvrir comment Em et ses compagnons allaient survivre et trouver leur place dans cette nouvelle planète. Ils ont du trouver a manger, éviter la guerre, souder leur équipe et surtout survivre.
* J'ai beaucoup aimé retrouver les personnages. Dans ce tome-ci, ils évoluent beaucoup. On découvre de plus en plus leur vrai caractère.
* L'auteur a su me plonger à fond dans son univers et me faire ressentir énormément d'émotions !
Les - :
* Il y a beaucoup de longueurs, surtout au début je me suis légèrement ennuyée.
* Je dois bien avouer que par moment Em m'a vraiment tape sur les nerfs.
* Il y avait trop de personnages secondaires, ce qui a fait que j'étais un peu perdue, et certains manquaient de profondeur.
The Generations a cette particularité de ne ressembler à aucune autre saga du genre. Le tome 1 m’avait laissé avec une étrange impression. Le huis clos angoissant m’avait pris en tenaille tout le long, à tel point que j’avais été incapable de m’en détacher. J’en avais pris plein les yeux avec le 2e opus, appréciant tout particulièrement la manière dont s’érigeait la microsociété créée par Em. L’auteur savait jouer sur tous les fronts, nous guidant de surprise en surprise en misant sur notre crédulité. Un travail de génie, en somme ! Je ne cache pas que la barre était très haute et j’attendais énormément de cet ultime opus. Verdict ? Je n’ai pas été déçue. Je désirais quelque chose de bien particulier avec cette lecture, je suis ressortie avec plus… beaucoup plus que ce que j’étais venue chercher !
Em doit faire face à de nouvelles menaces, de nouveaux dangers. Alors qu’elle fait tout son possible pour tenir les Sauterels rebelles à l’écart et maintenir une paix durable avec les autochtones d’Omeyocan, de nombreux rebondissements mettent le fragile équilibre de son peuple à rude épreuve. Une guerre sans merci est à leur porte et les mystères de toutes les civilisations sont sur le point d’éclater.
De bien des façons, The Generations me fait penser à Red Rising, une de mes sagas préférées. L’intrigue n’a rien en commun, mais le mode de construction est sensiblement le même. Scott Sigler et Pierce Brown ont ce don étonnant de créer un univers poussé à l’extrême et de nous y entraîner sans le moindre mal. The Generations, c’est de la littérature Young-Adult comme j’en attends. C’est une histoire puissante, qui peut se faire tour à tour traitre et cruelle. Tout au long de ma lecture, mon cœur a fait des loopings et des cabrioles, je suis passée par un imbroglio de sentiments intenses. C’est une certitude : Scott Sigler maîtrise ce que l’on appelle l’ascenseur émotionnel !
Pourtant, j’ai eu un peu peur en début de lecture. L’histoire commence assez lentement, le temps que l’on se remémore les événements précédents, et il m’a bien fallu une centaine de pages avant de reprendre mes marques et en tirer un réel plaisir. Une fois cette étape passée, j’ai tout oublié autour de moi. J’en ai oublié de manger. De dormir. Tout ce qui m’importait, c’était de percer les mystères qui entouraient cette fabuleuse saga.
Et des mystères, il faut dire que l’auteur en gardait beaucoup sous le coude. J’en ai eu des palpitations tant les émotions devenaient fortes. J’avais l’impression de me retrouver au cœur du bouquet final d’un feu d’artifice. Les vérités explosent de tout côté, à tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête. Scott Sigler est parvenu à me prendre dans ses filets, c’était infernal.
Ce qui fait de Alone une si grande réussite, c’est également le panel de personnages qui nous est offert. Ils sont tout simplement vrais. Concrets. Tangibles. Presque vivants. L’auteur leur impose le pire, il les oblige à prendre des décisions lourdes de conséquences qui ont bien souvent un effet domino tout bonnement diabolique. Leurs personnalités sont extrêmement fouillées et approfondies, et c’est tout ce que j’aime.
En résumé, ce troisième tome de The Generations n’aurait pas pu mieux conclure cette saga magistrale. Scott Sigler m’a retourné le cerveau avec ces aventures qui sortent de l’ordinaire. Si ce n’est pas un coup de cœur, c’est néanmoins un roman coup de poing qui m’a fait voir trente-six chandelles et m’a propulsée dans un méli-mélo d’émotions, où l’art de la guerre côtoie assidûment les mystères de l’univers.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/the-generations-tome-1-alive-scott-sigler
Incroyable ! Toutefois, le vocabulaire est un peu simple pour une si grande histoire...
Je remercie infiniment les éditions Lumen pour leur confiance. Le premier tome de Scott Sigler m’avait fait forte impression. Le mystère collait à la peau et on oscillait entre malaise et curiosité. Après les explications finales, j’étais curieuse de savoir ce que l’auteur nous réservait par la suite. J’avais le sentiment qu’il gardait encore de nombreuses cartes dans sa manche. De fait, j’attendais quelque chose d’assez sensationnel, riche en tension et en émotion. Je ne me suis pas trompée. J’y ai même trouvé plus – beaucoup plus ! – que prévu…
À partir d’ici, la chronique comportera des spoilers très importants. Si vous n’avez pas lu Alive, je vous déconseille fortement de poursuivre.
Em et ses compagnons ont finalement réussi à rejoindre Omeyocan, laissant les Adultes en orbite. Ils sont décidés à se construire une vie bien méritée sur cette nouvelle planète qui ne semble attendre qu’eux. Seulement les choses se gâtent très rapidement. Les réserves s’épuisent, les conflits internes se révèlent au grand jour et des dangers règnent en maître sur la planète. Le compte à rebours a commencé. S’ils veulent survivre, ils vont devoir s’organiser, coopérer et livrer une lutte acharnée. La pauvre Em est de plus en plus sous pression et sa position de chef va la propulser en premier plan dans cette aventure uniquement guidée par l’instinct de survie.
Commençons déjà par ce qui fâche : les mauvais points. Pour être honnête il n’y en a qu’un seul, très vite occulté par toutes les qualités que nous offre cette aventure ahurissante. J’ai malheureusement trouvé que l’histoire commençait trop lentement. Il m’a été difficile de m’immerger au début, et comme Em et les autres, j’ai dû patienter un petit moment avant de m’habituer aux lieux, à l’atmosphère – bien différente du terrifiant huis clos de Alive – et aux nouveaux enjeux. Après une petite centaine de pages, la magie a commencé à opérer et j’ai vraiment pu me régaler.
Car c’est le premier mot qui me vient en tête, Alight est un régal. Scott Sigler tape haut et fort, il nous prouve de bout en bout qu’il a pensé à tout, que rien n’est acquis et que tout peut encore basculer. Il serait vain de vous décrire l’étendue de tout ce que le roman m’a évoqué, mais je suis passée par un caléidoscope d’émotions à l’état brut. Je me suis surprise à haïr certains personnages, à en aimer d’autres, certaines scènes étaient un supplice, ni plus ni moins, et d’autres me filaient la chair de poule.
Loin des clichés de Young-Adult, Scott Sigler brime ses personnages, il les met face à leurs doutes, leurs hésitations et leurs pires cauchemars. Combien de fois ai-je été contrainte de refermer le livre, simplement pour respirer quelques minutes et échapper à toute la pression générée par cette histoire ? Ce n’est pas très compliqué : Alight, c’est 568 pages sur la corde raide.
Parlons personnages, maintenant. Dans Alive, j’avais eu un mal fou à cerner Em. Elle-même se connaissait peu, et certaines de ses propres réactions la choquaient. Difficile de comprendre un personnage qui ne se comprend pas… Dans Alight, les choses ont sensiblement évolué. La vérité, c’est qu’Em n'est pas là pour qu'on l'aime ou qu'on la déteste. Elle est là, c'est tout. Efficace et parfois dure, même envers ses plus proches amis, elle tente de rester digne et de ne pas se laisser submerger par la situation de plus en plus critique. Scott Sigler n'essaie pas de nous la rendre sympathique, car Em n’est pas une personne constante. Elle est complexe et peut paraître désagréable et imbue d'elle-même. Le plus étrange, c’est que je me suis beaucoup attachée à elle dans cet opus, et ses élans, qui auparavant ne m’inspiraient pas confiance, prennent peu à peu tout leur sens. Em est une héroïne comme on n’en fait plus, tout simplement. Elle a un grand cœur, même si elle peine à l’exprimer, et elle est indécise et pas infaillible. Contrairement au premier tome, elle se remet régulièrement en question, commence à douter d'elle, de ses capacités et de sa place de leader.
Sa position est plus instable qu’on ne le croit dans Alight. On est aux premières loges pour découvrir la dynamique de groupe. Pour Em qui est aux commandes de tout ce petit monde, les choses se compliquent. Entre les mutineries, le danger du dehors, la menace invisible des Adultes et la survie pure et dure… Rien n'est rose sur Omeyocan et l’équilibre du groupe est sans cesse en péril. Comment garder en vie trois cents enfants et adolescents ? Em n’a pas terminé de cogiter à ce sujet…
Concernant les autres personnages, j’ai beaucoup aimé Bishop (ses airs de grand colosse timide sont parfaitement attendrissants) ainsi que Spingate. Par contre, j’ai eu un énorme problème avec Aramowski.
Aramowski... le simple fait qu'il soit là et qu'il ouvre la bouche me donnait envie de lui arracher la langue. Ce personnage est tout bonnement insupportable ! À chaque fois qu'il intervenait dans l'histoire, je mettais au point tous les sévices qu'il serait bon de lui faire subir. Au lieu de contribuer à la survie du groupe, il engendre de nouveaux problèmes et rend la situation plus corsée de jour en jour. Le pire, c'est qu'il s'en gargarise et invoque sa religion, toujours sa religion.
La palette de personnalités n'est pas là par hasard. Chaque personnage représente un mode de pensée, un rouage de notre communauté. Le groupe mené par Em est une microsociété qui cherche à se construire, à s'établir et à se défendre. On y trouve des frictions, des insurrections et des idées qui divergent les unes des autres. Le travail de Scott Sigler est impressionnant, sur ce coup-là.
En résumé, Alight est une suite bluffante qui a frôlé le coup de cœur de très près. Malgré un début un peu trop lent à mon goût, ce roman présente des qualités très appréciables. Les amitiés se nouent et se dénouent, les interrogations se pressent sur nos lèvres, et Scott Sigler ne laisse absolument rien filtrer, pour notre plus grande frustration. Au niveau de l’intrigue, on a affaire à un véritable page-turner, et le côté humain n’est pas en reste non plus. Vous aurez sans doute envie de pleurer, d’assassiner et torturer quelques personnages au passage… mais vous aurez surtout une envie folle de découvrir le troisième et dernier opus de The Generations.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/the-generations-tome-1-alive-scott-sigler
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