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Bien avant de rompre définitivement avec Freud et l'Association psychanalytique de Vienne dont il était le président, Alfred Adler s'employait à jeter les fondements d'une caractérologie sociale qu'il présentait à partir de 1912 comme une Psychologie individuelle comparative. Disciple et proche collaborateur d'Adler durant quelque dix ans, Manès Sperber écrit en 1926 son premier essai sur Alfred Adler, L'homme et sa théorie. Quarante-quatre ans plus tard, à l'occasion du centenaire de la naissance de son maître, Sperber publie à Vienne ce livre consacré à l'homme et à sa vie, à son époque, à sa doctrine. Il établit en même temps l'historique des débuts de la psychanalyse à Vienne et du cercle des médecins et psychologues réunis autour de Sigmund Freud que des ruptures devaient ensuite séparer à jamais. Bien qu'insuffisamment connue et largement méconnue à l'ombre de la psychanalyse orthodoxe, la psychologie adlérienne ne cesse d'influencer la pratique psychothérapeutique de toutes les écoles, en particulier celles des psychanalystes et des behaviouristes. La conception socio-psychologique des adlériens exerce une influence sans cesse croissante sur la psychopathologie de nos jours - que celle-ci se réclame du marxisme ou non - et sur la recherche sociologique dans différents domaines.
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