"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À l'été 1935, Camus visita Majorque et Ibiza. Toutefois ses ennuis pulmonaires l'obligèrent à retourner à Alger sans avoir pu visiter Minorque, terre de ses ancêtres maternels. Au printemps 1958, auréolé du prix Nobel, il voyagea clandestinement dans cette île. Il parcourut ses rues, ses cimetières, il y rencontra d'étonnants personnages, tomba amoureux de Char et enquêta sur un crime. Rien de ce qui humainement le concernait ne resta en dehors des dialogues qu'il eut avec un nouvel ami minorquin : l'absurde, la mort, Dieu, le non-sens, les républicains espagnols vaincus par Franco, les femmes, Sartre et Beauvoir. Ce fut le voyage de retour vers lui-même.
Un fascinant roman, sur lequel Pierre-Louis Rey, professeur émérite de Paris III, Sorbonne Nouvelle, a écrit : Jaramillo, «?il a saisi tellement de choses essentielles sur Camus [...] qu'il fait sentir avec une odeur de mer et de poisson grillé mieux que ne le ferait un discours philosophique. Si on juge encore du talent d'un romancier à son art de créer des personnages, je vous dirai que je suis tombé amoureux de Char, sorte de sintès des femmes aimées par Camus, de la belle danseuse des bains Padovani à la superbe Casarès?».
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