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Ailleurs, toujours, est au soleil ; roi sans arpent

Couverture du livre « Ailleurs, toujours, est au soleil ; roi sans arpent » de Michel Dunand aux éditions L'harmattan
Résumé:

Le mérite de ce petit livre léger et intense est que voyage et écriture finissent par se confondre en un seul geste. Celui de casser les habitudes, celle de la perception, celles de pensée, pour être là, dans la nudité de la première fois: " Je me retrouve - écrit Michel Dunand- aussi nu que le... Voir plus

Le mérite de ce petit livre léger et intense est que voyage et écriture finissent par se confondre en un seul geste. Celui de casser les habitudes, celle de la perception, celles de pensée, pour être là, dans la nudité de la première fois: " Je me retrouve - écrit Michel Dunand- aussi nu que le désert. Un goût de mirage au fond de la bouche". En quoi il est poète, lui qui, dans l'espace de méditation du poème, sait être, selon la belle formule de Wallace Stevens, "la transparence du lieu où il se trouve".

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Avis (1)

  • Michel Dunand est un voyageur, et ses voyages, il les conjugue avec l’écriture. Point de récit de voyage couleur locale dans ce petit recueil, mais plutôt des instantanés de vie, des fulgurances et des images. Il y a surtout le regard que le poète pose sur toute chose, loin des cartes postales....
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    Michel Dunand est un voyageur, et ses voyages, il les conjugue avec l’écriture. Point de récit de voyage couleur locale dans ce petit recueil, mais plutôt des instantanés de vie, des fulgurances et des images. Il y a surtout le regard que le poète pose sur toute chose, loin des cartes postales.

    « C’est un quartier
    En escalier
    Le Tage, aux yeux
    D’azur, y dort
    Au bas des rues. »

    Il faut se laisser surprendre, comme le poète lui-même, au détour d’une rue, dans une ville comme Venise, Rome, Istanbul ou encore Jérusalem.

    « On croire faire un voyage. On en fait un autre. »

    Le poète relie les lieux à leur histoire, à l’art. Ainsi le musée Chagall à Nice :

    « On voit des toits vagabonder dans un ciel peuplé d’amants, de prophètes. Il ne tient qu’à nous de leur ressembler. Nous avons des ailes… »

    Le voyage, parfois, peut-être détesté, à l’image de certains voyageurs qui l’on précédé :

    « Aden, j’aime. Et puis je déteste. Assurément, je ne suis pas le seul. N’est-il pas vrai, Rimbaud, Nizan ? »

    Le voyageur poète sait nous parler d’un ailleurs, parfois très loin, avec ses différences, et il possède cette vélocité à saisir l’instant ou la lumière. Et tout cela dans une prose de plein air, sans la moindre affèterie. Ces voyages intimes, tous ces émerveillements, ces petites joies, il sait les partager avec nous.

    « Vent de neige à courber le dos de la forêt. Je nage en moi. »

    Ecrire sur le monde, ou bien le monde qui s’écrit…

    « Le ciel m’invite à sa table et nous parlons de poésie. Mais la mer est vraiment l’écrivain que je préfère. Il lui suffit du soleil pour tout dire en un éclair. »

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