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Le 9 février 1450, meurt à Jumièges Agnès Sorel, Dame de Beauté, première maîtresse officielle d'un roi de France, Charles VII. Ainsi s'achève l'une des plus belles histoires du Moyen-Âge.
Sa fin est à l'opposé de la vie qu'elle a menée auprès du roi : une vie faite d'influence très bénéfique au souverain qu'elle aide à tout instant dans sa reconquête du royaume. Sous son impulsion, la France se réveille et retrouve un lustre perdu pendant la guerre de Cent ans.
Le pays des lys reconstitué va désormais pouvoir s'engager avec succès dans une nouvelle ère, celle de la Renaissance, qui en fera l'un des modèles du monde. Chateaubriand ne s'y trompait pas en écrivant que « de toutes les maîtresses royales, Agnès Sorel a été la seule à être utile à la France et à son roi. » Elle va pourtant mourir soudainement à l'âge d'environ 25-27 ans. En 2004, une étude scientifique de ses restes apporte enfin la preuve formelle de son assassinat et permet d'identifier le moyen utilisé.
La rencontre entre cette jeune femme inconnue et son royal amant donne naissance à une descendance inouïe : presque toutes les familles royales, impériales d'Europe, voire au-delà, ainsi que deux familles présidentielles et plusieurs dizaines de milliers d'anonymes ont en partage ce précieux héritage qui en fait la plus belle et la plus attachante « Grand-mère » de l'Europe.
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