"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après un séjour de six mois à Londres, Agatha retrouve enfin ses chères Cotswolds - et le non moins cher James Lacey. Même si le retour au bercail de son entreprenante voisine ne donne pas l'impression d'enthousiasmer particulièrement le célibataire le plus convoité de Carsely.
Heureusement, Agatha est très vite happée par son sport favori : la résolution d'affaires criminelles. Comme le meurtre d'une certaine Jessica, qui militait pour le droit de passage de son club de randonneurs dans les propriétés privées des environs.
Les pistes ne manquent pas : plusieurs membres du club et quelques propriétaires terriens avaient peut-être de bonnes raisons de souhaiter sa disparition. Mais la piste d'un tueur se perd aussi facilement que la tête ou... la vie !
Petite entorse dans la saga pour moi... en effet, j'ai débuté les lectures des romans d'Agatha par le tome 6, et j'ai poursuivi. Sur le dernier tome (11), j'ai vraiment aimé la relation particulière qui lie Agatha et Charles et j'ai donc voulu découvrir leur 1ère enquête! Je m'attendais a une rencontre un peu plus explosive, mais...
Agatha rentre de Londres, et n'a qu'une seule envie : retrouver James, ce voisin si charmant pour qui elle a un léger faible. Elle commence à douter d'elle même (et les kilos qu'elle a ramené de Londres n'aide pas), de son début de relation avec James, de son métier d'enquêtrice. On est bien loin de l'Agatha fonceuse connue sur certains tomes.
Elle est James vont être sollicités pour enquêter sur la mort d'une randonneuse, qui a été retrouvée au milieu d'un champs appartenant au baronnet local Charles Fraith.
La victime faisait partie d'un groupe de randonneur, un peu extrémiste et très militant, jugeant que les terres appartiennent à tous et cherchant le bras de fer avec les propriétaires terriens sur la question des droits de passage, quitte à assouvir leur passion de la marche en détruisant les cultures (en ce point, le roman même s'il est assez ancien est plutôt contemporain).
Voici donc comme souvent une multitude de suspects, tous ayant un excellent mobile car ayant une dent contre leur meneuse de groupe, femme autoritaire et directive.
Agatha et James vont travailler sous couverture pour infiltrer ce groupe, et quoi de mieux que d'être un couple marié qui vient juste de s'installer et qui veut découvrir la région... la situation idéale pour Agatha, qui va profiter de cette cohabitation forcée pour tenter d'intéresser ce cher James.
Côté intrigue, la trame est assez habituelle. J'avais deviné le suspect assez tôt. Mais le dénouement final est assez intéressant (quoiqu'un peu rapide et succinct).
MC Beaton aime poser l'intrigue et les personnages, puis laisser le lecteur faire sa propre enquête.
Mention spéciale pour Gustav, le majordome de Sir Charles et de sa tante qui fait tout pour défendre ses maîtres, j'ai adoré!
J'ai malgré tout aimé ce tome, qui pose les bases des futures collaborations entre Agatha et Sir Charles. La relation entre Agatha et James, qui prend un tournent assez surprenant à la fin m'agace un peu par contre. Mais j'avoue que je comprends bien mieux les tomes suivants...
L'affaire reste distrayante, avec une question de société.
Nota : l'édition lue est celle en gros caractère (seule disponible dans ma médiathèque). j'avoue que c'est assez déstabilisant au début, mais au final plutôt agréable pour les lectures du soir, quand on commence à être fatiguée. Les couvertures sont cependant bien mieux réussies sur les versions Albin Michel que sur celles-ci, qui sont assez minimaliste.
J’enchaîne donc ma lecture des aventures d’Agatha Raisin avec le 4ème tome quelques jours seulement après avoir terminé le 3ème.
Ce dernier tome est différent des autres par plusieurs aspects. On découvre une histoire parallèle à la vie d’Agatha Raisin. Un club de randonneur dans une commune proche de Carserly, Dembley, est en conflit avec des propriétaires de terrains alentours. Leurs parcours de randonnée les amènent à devoir passer par des chemins qui passent sur des propriétés privées et les propriétaires voient ces passages d’un très mauvais œil. Jusqu’au jour, où une membre auto proclamée présidente, est retrouvée assassinée sur les terres d’un propriétaire.
Agatha qui nous revient de Londres après avoir rempli ses obligations, se lance elle aussi dans la randonnée. Comme d’habitude, ses motivations ne se tournent vers un seul objectif : James Lacey. Ce bourreau des cœurs a lui aussi créé son propre club de randonnée.
Ces 2 histoires vont finir par se rejoindre car Agatha va être sollicitée pour résoudre le crime de Dembley. Et pour mieux « s’infiltrer » dans le club de randonnée, quoi de mieux que de se faire passer pour un vieux couple. Tout ça pour la plus grande joie d’Agatha.
J’ai apprécié au départ que l’autrice nous amène sur une enquête un peu plus fouillée que d’habitude, avec des personnages inconnus, loin des personnages récurrents des premiers tomes. Je pensais avoir une enquête sur laquelle je pourrais suspecter l’un ou l’autre. Ce fut une petite déception car là encore, il me semblait difficile de se tromper, tant au niveau du mobile que du (ou de la) coupable. Bref, on est loin d’un roman d’Agatha Christie où chaque lecteur suspecte tous les personnages, sauf le véritable coupable. L’enquête est encore une fois un peu plate, quoi que parsemée de personnages caricaturaux, survolés et sans véritables intérêts.
A vrai dire, je lis cette saga pour l’histoire parallèle, à savoir l’évolution de notre Agatha Raisin. Je ne spoilerai pas la fin, mais ne lisez pas le résumé du prochain épisode car vous saurai ce qu’il s’est passé sur ce tome. Un poil déçue, que dis-je, très surprise de cette fin, qui ne sort de nulle part. Et en même temps, soulagée de voir que la relation du « je t’aime moi non plus » aurait pu devenir trop lourde au fur et à mesure.
Bref, je vais passer à autre chose, faire une pause sur cette saga et la retrouver bientôt quand même car j’adore ce personnage d’Agatha Raisin. A suivre donc !
Madame Agatha Lacey ! Non, il ne s’agit pas d’un fantasme d’Agatha ou d’un revirement radical des sentiments de James. C’est pour les besoins d’une enquête que la jeune retraitée et son séduisant voisin se font passer pour mari et femme. C’est juste une couverture pour s’introduire dans le club des randonneurs de Dembley qui vient de perdre son membre le plus actif en la personne de la très autoritaire Jessica. Agatha boit du petit lait. Après six mois passés à Londres, elle retrouve avec plaisir les Costwolds, ses amies, ses chats, son voisin et elle découvre que sa réputation de détective est bien établie puisque Mrs Mason l’a recommandée à sa nièce Déborah qui tient à innocenter le principal suspect, un baronnet local qui lui plaît bien. Bref, les deux enquêteurs amateurs se lancent sur les traces du meurtrier de Jessica qui n’avait pas que des amis dans la région.
Sur fond de luttes sociales et de droits de passage contestés par les propriétaires terriens, Agatha mène une enquête dont le seul but est de se rapprocher de son voisin, James Lacey. Ici le meurtre n’est qu’un prétexte pour l’autrice qui ne soigne pas son intrigue, présente des personnages caricaturaux et se concentre plus sur les vaines tentatives de séduction de son héroïne. L’humour est mollasson, les situations redondantes et le twist final, censé être surprenant, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Quoi qu’il en soit, Agatha est en mauvaise posture et il n’est pas certain que la politique de l’autruche qu’elle semble adopter la tire de ce mauvais pas…
A suivre donc, plus pour la relation entre James et Agatha que pour les futures intrigues policières, à moins que M.C. Beaton ne trouve un second souffle.
Agatha revient chez elle à Carsely : elle se dirige vers le club des randonneurs pour perdre quelques kilos, et va y retrouver son "AMI" de toujours, son grand FAIBLE, mais son arrivée va animer le village ?
Voilà Agatha de retour de Londres et bien contente d'être rentrée chez elle dans son cottage..Londres est définitivement derrière elle, et là voilà qui intègre le groupe de promeneurs afin de se rapprocher 1 fois de plus de son cher James... Mais un nouveau meurtre suivi d'un 2è, va relancer ses désirs de mener l'enquête à sa façon avec son acolyte préféré... Tout 1 organisation se met en place afin de résoudre cette nouvelle énigme..;
J'ai retrouvé avec plaisir Agatha, James et les autres pour cette nouvelle aventure toujours aussi rocambolesque, haute en couleurs, avec des protagonistes et des potentiels coupables aux caractères bien marqués
Ces romans se lisent facilement d'une traite et permettent de lutter contre la morosité ambiante en cette fin de janvier... Un bon moment agréable de détente....
Effectivement cette histoire est moins amusante que les précédentes. La fin est un peu tirée par les cheveux. Mais nous avons à avancé d'un grand pas dans les amours d'Agatha. Enfin !
Agatha Raisin c’est d’après le résumé une Miss Marple d’aujourd’hui, mais comme je ne connais pas ce personnage je ne pourrai dire si c’est vrai ou abusé.
Cela étant, Miss Marpel ou pas, cette quinqua en léger surpoids, amoureuse comme une gamine de 20 ans et un brin insupportable, est un personnage aux aventures agréables à suivre.
Certes, ce livre fait partie des livres vites lus et quasiment vites oubliés, pour autant l’ambiance anglaise, l’enquête menée par un milieu amateur et non officielle, et la résolution un peu hasardeuse a tout pour plaire. En effet, le côté calme qui change des romans policiers habituels très tendus, très sérieux, très oppressants, fait du bien car c’est reposant. (Et je m’aperçois que c’est ce que je préfère dans ce genre.)
Ajoutez à cela l’air pur de la campagne anglaise c’est bon vous êtes en vacances. Il ne manque plus que le thé !
En résumé, c’est rapide (mais ce n’est pas grave il y en a d’autres), c’est simple, ce n’est pas prise de tête mais c’est franchement rafraîchissant et sympa. Ca se boit comme du petit lait et y a rien de compliqué et de trop dedans.
http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2017/02/19/34956876.html
Je dois avouer que cet opus m’a moins fait rire que les précédents. Mais l’histoire d’amour entre James et Agatha se précise.
Une ambiance toujours aussi british, et cette fois-ci, nous prenons même le thé dans un manoir avec un baronnet, excusez du peu.
Un peu déçu par ce tome, je dois avouer que la fin me donne envie de lire le prochain numéro : il y a du rififi dans l’air.
L’image que je retiendrai :
On marche beaucoup dans les champs de colza dans ce quatrième tome.
http://alexmotamots.fr/?p=2453
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