"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Branle-bas de combat à Carsely ! Un grand propriétaire terrien local veut transformer le jardin communautaire en lotissement. Les villageois, révoltés, ont à peine le temps de se mobiliser que le nom du millionnaire apparaît dans la rubrique nécrologique du journal local. Soulagement : l'héritier, son fils, annonce qu'il renonce au projet. Stupéfaction on découvre que feu lord Bellington a été empoisonné. Il n'en faut pas plus à Agatha pour se lancer dans l'enquête, avec l'aide de Gerald, un beau détective fraîchement retraité... Mais voilà qu'une deuxième victime est retrouvée en train de manger des pissenlits par la racine et que Gerald s'avère un coureur de jupons invétéré ! Agatha est sur tous les fronts...
Avant de commencer ce roman je n'avais lu que « La quiche fatale », le premier opus de la série « Agatha Raisin ». J'ai donc fait d'un seul coup une importante avancée dans la vie de la détective puisqu'il s'agit là du vingt-septième – et a priori antépénultième – épisode. Je l'avais laissée simple enquêtrice amateur et l'a retrouve à la tête d'une florissante agence comptant plusieurs employés. Elle a également convolé entre-temps en justes noces avec James, redevenu depuis un simple voisin.
Agatha semble d'ailleurs avoir une vie sentimentale compliquée. Après avoir flashé sur Gerald, un ancien policier récemment installé dans le coin, puis avoir joué la « cougar » avec Jake, un jeune stagiaire pas vraiment décidé sur qui jeté son dévolu, elle se pose des questions sur sa relation épisodique avec Charles, son meilleur ami, ressentant une pointe de jalousie lorsque celui-ci lui présente une fiancée. Elle a une certaine tendance, sans toutefois être alcoolique, à oublier ses problèmes de coeur dans le gin tonic, et se promet régulièrement d'arrêter de fumer.
Elle reste cependant très professionnelle pour diriger son agence qui ne manque pas de travail.
En début de récit Agatha apporte son aide aux habitants de son village en essayant de convaincre un promoteur de renoncer à un projet immobilier en lieu et place des jardins communaux, ne recueillant qu'une fin de non-recevoir de lord Bellington que seul l'argent intéresse.
Lorsque l'homme passe de vie à trépas, son intuition lui souffle que son décès n'est pas le fait d'une cause naturelle, mais qu'il a bu le « bouillon de onze heures » sous forme d'antigel dans son vin préféré. Intuition qui lui vaut d'être immédiatement interrogée par l'inspecteur Wilkes, policier qui ne la porte pas dans son coeur.
Le fils de la victime, pas plus touché que ça par la mort de son géniteur mais se trouvant forcément parmi les premiers suspects, confie la recherche du coupable à Agatha. La situation se dégrade rapidement, les crimes se suivant de façon particulièrement rapide dans ce petit coin de campagne. La détective et ses collaborateurs se trouvent, comme la police, bien en peine pour trouver un lien entre les différentes affaires.
Le ton est léger, teinté d'un peu d'humour, l'intrigue à tiroirs est assez bien construite, et je reconnais avoir lu ce roman avec plaisir. Je ne peux pas pour la raison évoquée au début de ma chronique faire une comparaison avec les autres opus des aventures d'Agatha Raisin.
Dans le charmant village d Agatha, un propriétaire terrien veut transformer le jardin communautaire en lotissement ' les villageois se mobilisent contre ce projet et voilà que ce millionnaire rst déclaré mort. Son fils renonce à ce projet mais cette mort n'est pas naturelle !
Agatha, fidèle à elle même va se lancer dans cette enquête avec un nouvel homme dans sa lorgnette:1 détective retraité. Mais très vite, une seconde victime est trouvée.
Agatha reste Agatha.... Toujours à la poursuite d'un homme. Quand ce n'est pas Charles ou Jamed, il faut qu'elle en ait un sous la main.. Ce Gerald va s'avérer rapidement être 1 coureur de jupons.
Aidée de Charles (pas de Roy cette fois ci), Agatha et son équipe va, à nouveau resoudre l'enquête plus vite que la police.
Un nouveau detective est présent, le suspens est gardé jusqu'au bout.
Les gros sabots, le langage d Agatha est toujours aussi rejouissants.
Bref une agréable lecture...
A quand le 28ème tome en français ?
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