"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Pourquoi cesse-t-on d'aimer, hein ? Et pourquoi après les « je ne t'aime plus » on a que des cris dans la gorge ? On n'a plus de mots. On a que ces foutus hurlements qui descendent en rappel jusqu'à l'estomac et qui jaillissent comme des geysers n'importe quand, n'importe où, de la bouche, des yeux, des mains. Plein d'hommes m'ont fait l'amour, mais aucun avant lui ne m'avait portée vers l'amour. Je ne peux pas l'oublier, vous comprenez ? Je suis devenue bègue, mais je ne bute pas sur un mot ; je bute sur un homme. Bègue de lui, ça se dit ? ».
Ce roman est tour à tour acide et émouvant, c'est un tableau de vie dont les couleurs sont écrites avec un vocabulaire nouveau : oui, on peut devenir bègue de quelqu'un à force d'avoir son nom sur les lèvres ; oui, on peut créer un autre monde avec des mots/grumeaux - des grumots -, pour envoyer des dédicrasses à tous les indélicrades des histoires d'amour qu'on termine mal...
Quand le cornichon se fout du bocal... Il reste céline Guarneri... et son message d'espoir.
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