"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chroniqueur mondain, espion ou cambrioleur... difficile de cerner Adam Clarks !Dans un XXIe siècle fantasmé où la guerre froide sévit toujours et où la conquête de Mars est en marche, c'est lors d'une soirée mondaine où les « grands » de ce monde ont l'habitude de se retrouver que l'énigmatique Adam Clarks montre son vrai visage. On pourrait le croire trop occupé à faire des courbettes aux puissants et à séduire des beautés fatales. Mais il ne perd pas de vue son véritable objectif : un rubis de 100 carats d'une valeur inestimable, exposé à la vue de tous : le Long Star. La nuit, Adam fait montre de ses talents de monte-en-l'air pour subtiliser le bijou. Personne n'a rien vu, rien entendu. Personne ? Pas si sûr... Devenu à la fois la cible du KGB et de la CIA, Adam va devoir jouer sur les deux tableaux s'il veut s'en sortir.Avec Adam Clarks, Régis Hautière nous fait découvrir un héros classe et charismatique, entre Arsène Lupin et Mad Men, évoluant dans un univers proche des films d'espionnage d'antan. En digne représentant de l'école « atome », le trait stylisé et élégant d'Antonio Lapone restitue à merveille cette savoureuse ambiance uchronique, mêlant le futurisme à l'esthétisme des années 1960.
Chroniqueur mondain le jour, cambrioleur de génie la nuit, Adam Clarks vient de dérober le de Long, un énorme rubis, quand il est approché par le KGB puis la CIA qui menacent de le dénoncer s'il ne collabore pas. Agent double malgré lui, Clarks doit s'emparer d'un objet mystérieux pour le compte des soviétiques, tout en renseignant les américains. Une situation délicate que seule la ruse saura lui faire contourner.
La séduction de James Bond, l'art de la cambriole d'Arsène Lupin, mais le physique du Mr Indestructible de Disney, Adam Clarks évolue dans la haute-societé de Majestik City, une sorte de New-York uchronique où les voitures volent, les hommes s'apprêtent à conquérir Mars mais où la guerre froide est encore d'actualité. Ses déboires avec le KGB et la CIA et ses activités secrètes nous sont narrés par un narrateur bien renseigné et distancié qui apporte une touche d'originalité à une intrigue, par ailleurs, très conventionnelle. Les dessins, par contre, sont remarquables. Précis, stylés, élégants, ils contribuent à créer cette ambiance ambiguë qui oscille entre passé et futur.
Une BD atypique mais qui mérite le coup d'oeil. Adam Clarks est le héros d'un one-shot et c'est bien dommage, il mériterait une série, lui et aussi cet univers particulier de film noir des années 60 mêlé de design futuriste. Une expérience intéressante et un très bel objet qui séduit par sa couverture très sexy et son format hors-norme.
Adam Clarks est un chroniqueur vedette de la jet-set, séducteur et homme à femmes. Du moins, c'est ce qu'il prétend. Car derrière ses beaux atours, se cachent un gentleman cambrioleur de haut vol. Lors d'une soirée mondaine, il se sert de la belle Irina pour voler un énorme et unique rubis, le De Long Star. Son secret est découvert par le KGB qui a bien l'intention de se servir de ses nombreux talents pour une mission top secrète. C'est sans compter sur la CIA qui force Adam Clarks à travailler pour eux. Pris entre les deux organisations secrètes ennemies, Adam Clarks doit jouer finement pour ne pas mal finir...
C'est grâce à une opération Masse Critique de Babelio que j'ai pu découvrir cette bande-dessinée dont la couverture et le style de dessin m'a tout de suite sauté aux yeux. De très grand format (39 * 27 cm), elle met en scène un univers à la fois futuriste (étranges bâtiments et véhicules volants) et à l'ancienne avec une Guerre Froide entre États-Unis et URSS toujours d'actualité. Je lis très peu de bande-dessinée et ne suis donc pas spécialiste du genre. Je ne m’appesantirai donc pas sur le dessin et le style que j'ai trouvés plutôt pas mal, même si les couleurs essentiellement foncées (bleu, noir et rouge) diminuent parfois la lisibilité des vignettes. J'ai par contre bien aimé le souci du détail qui apparaît sur certaines grandes vignettes.
Côté histoire, on a affaire à une intrigue policière assez classique, mais qui a le mérite d'offrir quelques rebondissements intéressants. Elle est racontée par un mystérieux personnage qui s'adresse directement au lecteur pour présenter Adam Clarks et son aventure : un procédé original bien qu'il n'apporte finalement pas grand chose au récit. A mes yeux l'élément le plus plaisant de cette bande-dessinée est le héros : je me suis rapidement attachée à ce cambrioleur rusé et charismatique, qui n'est pas sans rappeler le célèbre Arsène Lupin. Dommage cependant qu'il ne s'agisse apparemment que d'un one-shot, le personnage mériterait d'avoir sa propre série.
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